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Ligue 1: présidents écartés, délai de 30 minutes… le nouveau protocole en cas d'incidents pendant les matchs

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La réunion interministérielle consacrée au renforcement de la lutte des violences dans les stades a établi un nouveau protocole en cas d’incidents pendant une rencontre, même s’il reste un doute sur le véritable décideur de l’arrêt définitif du match.

Les réunions entre les ministères et les acteurs du monde du football professionnel ont accouché d’un nouveau protocole en cas d’incidents lors d’un match, ce jeudi. Les conclusions ont été rendues à l’issue d’une nouvelle rencontre entre les trois ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Eric Dupont-Moretti (Justice) et Roxana Maracineanu (Sports), le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Vincent Labrune, le patron de la Fédération Française de football (FFF), Noël le Graët, ainsi que des représentants du corps arbitral, des représentants de clubs français et plusieurs préfets.

Elles clarifient le processus, ou plutôt le "référentiel", comme le qualifie le communiqué de presse qui détaille "le nouveau déroulement des cellules de crise". Celles-ci auront une composition "type" et se passeront des présidents de clubs. Le texte insiste également sur la mise en place d’une "répartition claire des compétences entre l’arbitre et l’autorité de police dans l’interruption des matchs", sans toutefois les préciser. Ce qui maintient un doute sur l’identité de la personne ayant le dernier mot.

Match défitinivement interrompu si un joueur ou un arbitre est la cible d'un jet de projectile

Le processus s’est aussi attaché à réduire le temps d’incertitude en cas d’incident, après le long moment de flottement ayant suivi le jet de projectile sur Dimitri Payet. "Un délai maximum de décision de 30 minutes" a été instauré pour reprendre ou arrêter le match. "L’objectif étant de permettre aux autorités de prendre une décision rapide, éclairée et concertée et de la communiquer à l’ensemble du public et des médias dans les 30 minutes suivant le début de la crise", précise le communiqué.

Un processus mis en place dès le 1er janvier

Un point - peut-être le plus important - a également été acté. "L’ensemble des acteurs est également convenu que désormais, lorsqu’un arbitre ou un joueur est physiquement blessé par un projectile issu des tribunes, le match sera systématiquement et définitivement interrompu", précise le texte. L’ensemble des acteurs a désormais la volonté d’aller vite et d’appliquer ce point dès le 1er janvier 2022.

NC