Lorient-Reims: la LFP va ouvrir une procédure sur le drapeau polémique dans le parcage rémois

Un dossier va être ouvert par la commission de discipline de la LFP après le déploiement d'un drapeau polémique avec une croix celtique dans le parcage du stade de Reims, dimanche à Lorient (1-2). Il va être placé en instruction pour une procédure qui dure généralement quinze jours. Les sanctions seront déterminées en fonction des éléments précis du dossier dans les prochaines semaines. Dès dimanche, RMC Sport indiquait que le délégué de la rencontre avait inscrit la présence de ce symbole dans le rapport du match.
L'image du drapeau a été diffusée sur les réseaux sociaux avant que l'objet ne soit retiré au cours de la rencontre. La présence du drapeau de la France barré d’une croix celtique a provoqué l’indignation de la Ligue des droits de l’homme du pays de Lorient qui l’associe au groupuscule d’extrême droite du GUD (Groupe Union Défense). Elle a ainsi adressé un texte en direction de Fabrice Loher, le maire de Lorient, ainsi que les présidents des deux clubs, Jean-Pierre Caillot et Loïc Féry, afin d'exiger des sanctions.
La Ligue des droits de l'homme cible le GUD
Le dossier à a aussi été transmis à la LDH nationale qui représente la personne morale dans le dossier pour peut-être engager des poursuites judiciaires. "Le GUD (Groupe union défense) est une organisation étudiante d'extrême-droite, qui renaît régulièrement sous d'autres sigles, mais dont le discours et les actes racistes et xénophobes sont suffisamment constants et connus de la Presse, mais aussi de la Justice, pour être dénoncés, a-t-il fustigé dans un communiqué. En l'occurrence, ils n'ont pas leur place dans l'espace public, et a fortiori dans un stade de football, un sport qui se veut exemplaire sur ce plan."
"Saisis de ces faits par de nombreuses personnes choquées de cette démonstration, nous souhaiterions savoir quelles mesures vous entendez prendre collectivement pour que cela ne se reproduise plus, poursuit le communiqué. Pour notre part, dans une société qui s'extrême-droitise, nous n'accepterons pas la banalisation de ces faits que nous entendons dénoncer et même pourchasser avec vigueur."