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Maintien de l'OL en Ligue 1: le Conseil national d'éthique classe sans suite la saisine visant Aulas

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Vice-président de la FFF, Jean-Michel Aulas s'était vanté d'avoir "aidé" l'Olympique lyonnais à rester en Ligue 1 après la rétrogradation voulue par la DNCG. Le Conseil national de l'éthique a jugé les paroles de l'ancien dirigeant de l'OL "maladroites" mais pas contraires à la déontologie.

Pas de rappel à l'ordre pour l'ancien patron de l'OL. Le Conseil national de l'éthique et de déontologie (CNED) a classé sans suite la saisine du conseil de surveillance de la Fédération française de football (FFF) concernant l'ancien président de l'Olympique lyonnais, devenu vice-président de la Fédé, ont annoncé nos confrères de L'Équipe.

Le CNED avait été saisi au lendemain du maintien en appel des Gones en Ligue 1 après des propos ambigus tenus par l'homme d'affaires de 76 ans. "J'ai fait tout ce que j'ai pu pour aider", avait-il notamment déclaré. "La DNCG m'a demandé si les gens qui avaient travaillé dans le passé sur les dossiers OL pouvaient être disponibles (...) J'ai aidé pour que Lyon reste à sa place, en Première Division."

Des mots "maladroits"

Y avait-il conflit d'intérêts? La nouvelle instance du football français, dirigée par l'ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP) Frédéric Thiriez, ne le croit pas. D'après elle, la déclaration de JMA "pour maladroite qu'elle soit, ne saurait être regardée comme constituant un manquement aux principes d'éthique et de déontologie".

Pour arriver à une telle conclusion, le CNED s'est appuyé sur les déclarations de Jean-Michel Aulas mais aussi celles de Michele Kang, la nouvelle présidente de l'OL. Selon elle, une frontière avait été établie pour éviter tout soupçon. Elle avait assuré: "Jean-Michel Aulas nous a soutenus mais étant vice-président de la FFF, il y avait une notion d'indépendance à respecter et il n'a pas participé à nos échanges car il y aurait eu conflit d'intérêts."

TP