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Monaco: Clement ne sent pas sur un siège éjectable avant Rennes

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Philippe Clement, entraîneur de Monaco, assure bénéficier de toute la confiance de ses dirigeants avant le sprint final que l’ASM lance à Rennes ce vendredi (21h, 32e journée de Ligue 1). Et malgré les rumeurs d’une éviction l’été prochain.

Puisqu’il a remplacé un entraîneur (Niko Kovac) alors 6e à quatre points du podium et toujours qualifié en Ligue Europa, Philippe Clement connaît la fragilité de son poste sur le banc de Monaco. Le Belge fait même l’objet de rumeurs de départ trois mois et demi seulement après son arrivée sur le banc fin décembre 2021.

Il assure pourtant aborder le sprint final, qui débute ce vendredi sur le terrain de Rennes (21h, 32e journée de Ligue 1), avec le soutien de sa direction. Celle-ci avait démenti les informations de L’Equipe selon lesquelles Dimitri Rybolovlev, président de l’ASM, allait mettre un coup de balai chez les encadrants de l’équipe première, dont Clement, l’été prochain.

Il a "tout le soutien" de Rybolovlev

L'entraîneur assure avoir aussi reçu le soutien présidentiel en privé. "Le directeur sportif (Paul Mitchell, ndlr), le vice-président (Oleg Petrov) et moi-même avons parlé avec le président Rybolovlev, a-t-il expliqué à l’AFP. J'ai parlé plus de quatre heures avec lui. Il a dit que nous avions tout son soutien dans le projet actuel. Récemment, il était moins présent. Il souhaite de nouveau être plus impliqué. Nous avons évoqué les joueurs actuels, les profils dont nous avons besoin pour la saison prochaine."

"On ne sait jamais le futur quand on est entraîneur, a-t-il ajouté. C'est la vie. J'ai été surpris du timing, avant un grand match (face au PSG, 3-0, le 20 mars dernier). Je n'ai alors pensé qu'à sa préparation. Pour ne pas déstabiliser les joueurs, j'ai dit à mes assistants: ‘On ne parle pas de ça aux joueurs, on reste concentrés pour gagner’."

Clement se projette donc au-delà de la saison comme le lui autorise son contrat jusqu’en 2024. "Il n'y a jamais d'assurance, convient-il. Et je ne lui ai pas demandé. Si on perd tous les matches maintenant? C'est comme ça... Mais c'était bien qu'il voie le travail accompli derrière les résultats." Ses échecs en Coupe de France (élimination face à Nantes) et Ligue Europa (par Braga) ternissent un bilan moyen (neuf victoires, cinq matchs nuls, quatre défaites). Mais les succès contre Lyon (2-0), Marseille (0-1) et Paris (3-0) plaident pour lui, autant que le début de série de son équipe (trois victoires de rang en L1) qui le replacent à six points du podium.

"Je suis déjà occupé à préparer la saison prochaine"

Son équipe reviendra même à trois longueurs en cas de succès au Roazhon Park ce vendredi avant un autre choc de concurrents à l’Europe face à Nice, mercredi (19h, 33e journée). Il aborde ce double virage avec sérénité. Du moins en façade. "C’est certain qu'avoir un contact direct avec le président a été une bonne chose, a-t-il confié à l’AFP. Pour tout le monde."

Il l’a répété auprès du journal belge Het Nieuwsblad: "Avec Paul Mitchell nous avons eu une réunion visio avec le président au cours de laquelle il nous a rassuré, conclut-il. Il a exprimé son soutien à notre projet et nous avons eu une bonne conversation non seulement sur l'opération en cours mais aussi sur l'avenir, les profils dont nous avons besoin... tout le monde était sur la même longueur d'onde. (...) Je suis déjà occupé à préparer la saison prochaine et je discute avec de nouveaux joueurs potentiels."

NC