Nantes: Halilhodzic appelle au dialogue avec les supporters après les échauffourées

Entre Waldemar Kita et une partie des supporters nantais, le divorce est acté depuis déjà plusieurs années. Pour certains, le désamour dure même depuis 2007, date à laquelle l'homme d'affaires franco-polonais a repris le FCN après avoir connu une première expérience compliquée dans le monde du football du côté du FC Lausanne (1998-2001), qui a fait faillite peu après son départ.
Jamais éteinte, la rivalité entre le clan Kita et les supporters des Canaris s’est réveillée le 31 mars lors de la défaite contre Lille (3-2) avec plusieurs banderoles anti-Kita déployées en tribunes. La tension est encore montée d’un cran ce dimanche à l’occasion de la victoire face à Amiens (3-2). Une banderole a provoqué des échauffourées entre supporters et stadiers en Brigade Loire. Interrogé sur cet épisode en conférence de presse, Vahid Halilhodzic a appelé au dialogue.
"On a besoin d'eux"
"Je ne sais pas ce qui s'est passé avec les supporters, pourquoi cette animosité. J'ai apprécié leur comportement dans la période de deuil que nous avons vécu", a réagi l’entraîneur nantais, faisant référence au décès d’Emiliano Sala. "On a besoin d'eux. Il faut discuter. Je ne sais pas si je dois m'en mêler, en tout cas, je suis à leur disposition s'ils veulent discuter. Si je peux aider le FC Nantes, je suis venu pour ça", a-t-il poursuivi.
"Interdire ses supporters, inviter les adversaires: c’est ça la FC Kita family", était-il écrit sur la banderole qui a déclenché l’intervention des stadiers. Il faut peut-être y voir une référence au supporter parisien invité mercredi par le FCN face au PSG (3-2). Un supporter "chat noir" convié à la Beaujoire parce qu’il ne voit presque jamais gagner Paris lorsqu’il est en tribunes. Après l’intervention des stadiers, une bagarre a éclaté. Les esprits se sont ensuite calmé, mais les supporters du kop (environ 200) ont rangé leurs affaires avant de quitter le stade.