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Neuf exclusions en huit matchs, la Ligue 1 voit très très rouge et ça interpelle

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Lors des matchs de 15 heures ce dimanche en Ligue 1, pas moins de sept cartons rouges ont été distribués, ce qui porte à neuf le nombre d'exclusions en huit matchs lors de la troisième journée.

La Ligue 1 voit rouge depuis le début de la troisième journée. Alors que seulement huit rencontres ont été jouées, neuf cartons rouges ont été distribués ce week-end, dont sept uniquement lors du multiplex de 15 heures. C'est d'ores-et-déjà plus que sur les vingt premiers matchs de la saison (5). La palme d'or revient au match Montpellier-Auxerre, où quatre joueurs ont été exclus (Fayad et Savanier côté MHSC, Niang et Da Costa pour l'AJA).

Une sévérité de la part des arbitres qui exaspère Jean-Marc Furlan. "Je trouve que les rouges sont très lourd. On devrait jouer au volley ou au hand. A notre époque, on s’entre-tuait. C’était très correct de la part des équipes. Il ne faut pas toucher les joueurs. Ça me choque beaucoup par rapport à mon équipe où j’étais un serial killer. On leur a demandé cela", a pesté l'entraîneur auxerrois en conférence de presse.

>> Revivez le multiplex de 15 heures

Des rouges vraiment justifiés ?

Si les arbitres ont eu la gâchette facile lors de cette 3e journée, sont-ils vraiment tous justifiés ? A Montpellier, Nicolas Cozza a souligné les fautes "bêtes et évitables" de son équipe, tandis que son coéquipier Jordan Ferri trouve les sanctions "sévères". Même son de cloche à Angers, où Halid Sabanovic a été directement exclu pour un tacle non maîtrisé sur Pierre Lees-Melou. "C'est un carton rouge très sévère. Je veux une équité sur la sévérité de l’arbitre comme pour la VAR", a souligné Gérald Baticle après la défaite du SCO contre Brest.

D'autres ont un constat plus lucide, comme Andy Delort, qui a vu Mario Lemina et Jean-Clair Todibo rentrer aux vestiaires plus tôt que prévu. "Au meilleur des moments, on prend un rouge. On en prend un autre derrière. On se tire une balle dans le pied. Je pense qu'il y a deux fois rouge. Le geste n'est pas maîtrisé, ce n'est pas scandaleux. Sur le deuxième, c'est un geste d'humeur. On ne peut s'en prendre qu'à nous-même", a-t-il confié au micro de Prime Video.

De son côté, Lucien Favre préfère pester contre les pénalties sifflés "pour rien" par les hommes en noir. "Quand je vois certains matchs, tu touches du doigt le ballon de façon involontaire, on siffle. Entre nous, ça m'énerve depuis le début. Je m'énerve rarement mais je ne supporte pas ça. Il faudra bientôt se couper les bras."

AS, avec JL, DT et PYL