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Neymar accusé de viol: pourquoi les avocats de la plaignante se sont retirés

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Le cabinet d’avocats qui défendait la femme accusant Neymar de viol expliquent pourquoi ils ont décidé de mettre un terme au contrat qui les liait. Il évoque une altération de la vérité et utilise même le terme "calomnie".

C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Neymar, accusé de viol par une femme à Paris mi-mai. Les avocats de la victime présumée ont en effet décidé de rompre leur contrat avec cette dernière à qui il reproche d’avoir aggravé sa version lors du dépôt de plainte par rapport à celle qu’elle leur avait d’abord énoncée. 

La version aurait changé lors du dépôt de plainte

Dans une lettre de rupture du contrat citée par Globo, les avocats du cabinet Fernandes e Abreu indiquent que leur cliente a commencé par leur affirmer avoir eu une relation consentie avec Neymar, mais que ce dernier était par la suite devenu violent et l'avait agressée. Puis, dans sa plainte déposée devant la police brésilienne avec l'assistance d'un autre avocat, la jeune femme "a décrit les faits survenus comme un 'viol', ce qui est une allégation totalement différente", poursuit le cabinet.

Un règlement à l’amiable refusé par le clan Neymar

Le cabinet explique avoir tenté une conciliation avec les conseils du clan Neymar sur la base de la première version de leur désormais ex-cliente. "Après le premier contact avec les représentants de l'agresseur, toute possibilité d'un règlement à l'amiable dans la sphère civile a été rejetée par les représentants de Neymar Junior, qui n'ont pas pris la mesure de ce qui s'était passé", détaille le courrier du cabinet d'avocats.

L’insistance de la jeune femme pour la poursuite de la procédure serait aussi allée à l’encontre de la stratégie menée à l’un de ses avocats José Edgard Bueno, "défavorable à des mesures radicales", dit avoir senti son "éthique professionnelle menacée" et a décidé de se retirer. "Par colère ou par vengeance, les faits rapportés dans le procès-verbal font état d'un viol, alors qu'elle nous avait affirmé avoir été victime d'une agression", précisent encore les avocats qui vint encore plus loin en soulignant qu’une altération de la vérité est "une calomnie punie par le code pénal".

NC