RMC Sport

OM: Anigo dénonce le coupable de sa mauvaise relation avec Deschamps

placeholder video
José Anigo a accusé Jean-Pierre Bernès, l’agent de Didier Deschamps, d’être à l’origine de leur brouille depuis leur aventure commune à l’OM.

José Anigo a la rancune tenace. Revenant pour La Provence sur la saison du dernier titre de champion de France de l'OM, en 2009-2010, l'ancien directeur sportif a notamment rappelé l'influence du travail du prédécesseur de Didier Deschamps, Eric Gerets, puis est revenu à l'origine de sa mauvaise relation avec l'ancien entraîneur marseillais, aujourd'hui sélectionneur de l'équipe de France. En trouvant un coupable, Jean-Pierre Bernès, ex-dirigeant de l'OM et agent de "DD".

Anigo: "Le problème, c’est Jean-Pierre Bernès"

"À l’époque, on avait passé tous nos diplômes ensemble, a expliqué Anigo à La Provence. Il n’y avait aucune raison qu’on ne s’entende pas. On avait atteint une finale de coupe d’Europe la même année avec nos clubs respectifs, lui la finale de la Ligue des champions avec Monaco et moi celle de la coupe de l’UEFA avec l’OM (en 2003-2004). Ça s’est toujours bien passé durant notre formation, à Clairefontaine, à Aix-en-Provence… Et à partir du moment où il est venu à Marseille, ça a changé. Le problème, on le connaît tous, c’est Jean-Pierre Bernès." Conseiller de longue date du sélectionneur, l’agent aurait semé la zizanie.

Anigo: "Il n’y a jamais eu de problème majeur"

"Il a foutu un bordel monstre entre Didier et moi. C’est ça la vérité, a poursuivi Anigo. Et à la fin, il n’y avait plus de confiance, ni d’un côté, ni de l’autre. Didier ne me regardait plus de la même manière et je ne le regardais plus de la même manière non plus. C’était légitime, mais en réalité, entre lui et moi, il n’y a jamais eu de problème majeur. Je cherche parfois à comprendre comment on a pu en arriver là, mais j’ai du mal à trouver…"

"Mais je n’ai pas de mal à dire qu’il a fait du bon boulot et qu’il a été champion de France. C’est son titre, il a été un champion de France méritant", a conclu Anigo. Sur un autre sujet, Vincent Labrune a aussi été visé par José Anigo, quand il l'a comparé avec Jean-Claude Dassier, le président du titre de 2010.

"J’ai beaucoup de respect pour lui parce que contrairement à d’autres, par exemple Vincent Labrune, Jean-Claude est un homme courageux, qui a le sens de la parole, qui est honnête et droit, assure Anigo. Vincent Labrune a voulu se donner l’image de quelqu’un qui connaissait le football, mais ce n’était pas le cas. Pape Diouf était largement supérieur à lui et Jean-Claude (Dassier) a eu l’honnêteté de dire très vite qu’il ne maîtrisait pas le football. Et qu’on le veuille ou non, ça restera un président qui a gagné. Alors oui, il a profité du travail réalisé par Pape Diouf. Mais j’ai aussi envie de dire que ce titre était également le fruit du travail de Gerets et d’autres en ont récolté les lauriers…"

QM