OM: "Je suis libéré", Veretout explique sa montée en puissance depuis la Coupe du monde

Arraché l’été dernier à l’AS Rome, Jordan Veretout devient depuis plusieurs semaines l’un des meilleurs éléments de l’Olympique de Marseille. Ce qui n’était pas évident après un début de saison où le milieu de terrain a été visé par quelques critiques. En conférence de presse, l’international français a dit se sentir "libéré".

Depuis l’élimination en phase de poules de la Ligue des champions, tout roule pour l’Olympique de Marseille. Avec sept succès et un match nul sur les huit dernières rencontres de Ligue 1, les Marseillais sont bien partis pour retrouver à nouveau la Coupe d’Europe la saison prochaine, et peuvent même espérer lutter pour le titre puisqu’ils sont à cinq points du PSG.

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Avant de retrouver leur ennemi juré en Coupe de France le 8 février, les Phocéens ont pour mission de se défaire ce dimanche d’un Nice récemment vainqueur de Lens (0-1). Devant la presse, s’est présenté un des hommes forts d’Igor Tudor. En l’occurrence, Jordan Veretout, qui après des premiers pas compliqués met tout le monde d’accord depuis quelques semaines et commence même à se montrer décisif (trois buts et deux passes décisives en championnat).

Une efficacité l’ayant aidé à retrouver de la confiance: "J'ai fait de bons matchs avant la Coupe du monde, sinon je n'y serais pas allé, mais il manquait ces stats avec l'OM. Le but à Monaco me fait du bien avant de partir, explique-t-il. Quand je reviens, je suis libéré. Les choses que je tente aujourd'hui, je ne les tentais pas il y a quelques mois."

"Ça a été compliqué en début de saison"

À l’image d’Igor Tudor qui avait été sifflé dès la première journée de championnat, Veretout a mis du temps à convaincre les supporters que les dirigeants avaient fait le bon choix en misant sur lui. Des premiers pas délicats que l’international français a accepté d’évoquer, et qu’il a aussi tenté d’expliquer: "Je donne le maximum. Ça a été plus compliqué en début de saison mais j'ai continué à travailler pour répondre présent (…) Quand l'équipe va bien, les joueurs élèvent leur niveau de jeu. Ce n'est pas qu'on était mauvais au début mais il manquait ce truc là pour faire rêver les supporters. C'est dur d'arriver en haut"

Ce mauvais passage passé, l’élément de 29 ans peut désormais accompagner comme il se doit ses coéquipiers dans la quête d’une place sur le podium. La double rencontre à venir contre le PSG en Coupe de France et en Ligue 1 sera un vrai indicateur pour voir si l’OM a les armes pour tenir tête à une équipe se battant chaque année pour gagner la Ligue des champions.

JO avec FGe