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OM-PSG dégénère au coup de sifflet final: les joueurs parisiens s'embrouillent avec des agents de sécurité, un coup porté vers Beraldo

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Les esprits se sont échauffés ce lundi soir à la fin du Classique entre l'OM et le PSG (1-0). Plusieurs joueurs parisiens s'en sont pris à un agent de sécurité chargé de la sécurité des arbitres. Lucas Beraldo semble l'avoir agrippé par le col et aurait pris un coup en retour.

Moment de flottement avant la communion avec le peuple marseillais. Quand Jérôme Brisard a sifflé la fin du Classique entre l'OM et PSG ce lundi soir, on s'attendait à ce que les Marseillais célèbrent leur première victoire en quatorze ans contre le rival parisien à domicile en championnat (1-0). Mais les scènes de liesse ont été précédées par un étrange incident: une altercation entre les joueurs parisiens et un agent de sécurité.

La scène a été filmée par des septacteurs du Vélodrome, qui se sont empressés de la diffuser sur les réseaux sociaux. À peine la fin du match sifflée, on peut y voir qu'un attroupement s'est effectivement formé au centre du terrain du côté de la tribune Ganay. Dans un premier temps, quatre joueurs du PSG (Hakimi, Marquinhos, Ruiz et Kvaratskhelia) s'en prennent à un agent de sécurité en l'agrippant. Un de ses collègues tente même de les séparer.

Puis l'accrochage prend de l'ampleur. Lucas Beraldo et Nuno Mendes accourent, le défenseur central se montrant un peu plus véhément que le latéral gauche. Une de ses mains semble agripper l'agent de sécurité. C'est alors que ce dernier porte un coup vers Lucas Beraldo, peut-être pour se dégager. Ce sera finalement un Marseillais, Matt O'Riley qui éloignera l'homme du groupe.

D'après nos informations, l'homme au centre de cet accrochage est un agent de sécurité en charge de la protection des arbitres, qui travaille pour une entreprise prestataire. Cet habitué du haut niveau (il travaille également sur des matchs de l'équipe de France) est intervenu car plusieurs joueurs parisiens ont accouru vers le trio arbitral.

"Ça n'est pas un stade normal"

En parallèle, des projectiles (gobelets, papiers...) ont été lancés des tribunes, jusqu'à ce que des joueurs de l'OM, comme Amine Gouiri, n'interviennent. Alors que la tension redescendait, mais restait toujours palpable, tous les Phocéens se sont dirigés vers le Virage Sud pour enfin communier pleinement avec le Vélodrome à guichets fermés malgré le report de la rencontre en raison d'intempéries. Un virage qui en a d'ailleurs profité pour hisser à nouveau son tifo géant d'avant-match.

"Ça n'est pas un stade normal", a réagi Roberto De Zerbi en conférence de presse. "Dès qu'on est dans ce stade, il faut l'apprécier. Un jour on n'y sera plus et on le regrettera." Et d'ajouter dans une déclaration pour fera date: "C'est un des plus beaux jours depuis mon arrivée, bien sûr. Je suis venu à l'OM pour le Vélodrome et pour battre le PSG. C'est un club qui représente le pouvoir, l'équipe qui gagne depuis des années sans qu'il soit impossible, ou presque, pour les autres de rivaliser. Je n'accepte pas ça."

"C’est la folie, les supporters méritent et nous aussi, car on travaille toujours pour ça", a de son côté lancé Leonardo Balerdi au micro de Ligue 1+. "On était ici à la maison avec cette mentalité de ne pas les laisser jouer. Je pense qu’on a bien fait."

De sont côté, le Paris Saint-Germain qualifie ces comportements "d’inacceptables". Le club de la capitale assure auprès de RMC Sport "regarder les suites à donner". 

TP