OM-Rennes: "si je marque contre lui, il va me tuer!", s’amuse Gueye avant de retrouver Mandanda

Des retrouvailles attendues entre le stade Vélodrome et Steve Mandanda. Le légendaire gardien, qui a joué à l’OM pendant 14 saisons, retrouvera Marseille ce dimanche (15h) avec le maillot du Stade rennais, deux mois après son transfert. Son ancien partenaire Pape Gueye explique que ce sera un moment particulier, alors qu’il est encore en contact avec son aîné.
"Pour moi, c'est un grand frère"
"Steve, on échange souvent sur les réseaux ou nos numéros, je l'ai félicité pour sa passe décisive, sourit-il à propos de l’offrande de Mandanda pour Tait lors de son dernier match de Ligue 1 contre Auxerre (5-0). Je suis très proche de lui, il m'a beaucoup aidé à mon arrivée. On sait tous ce qu'il a fait pour ce club, l'amour qu'il a eu et qu'il a encore pour ce club. Je sais et j'espère que les supporters vont l'accueillir comme il se doit".
D’autre part, Gueye raconte que sa relation avec le gardien de but est d’autant plus forte qu’il connaît une trajectoire similaire, avec une formation effectuée au HAC avant de rejoindre le club olympien. "Il m’a beaucoup parlé, j’ai joué avec une personne proche (de lui), dans sa famille, poursuit le milieu sénégalais. On a beaucoup de personnes en commun. Il était au Havre, il est parti jeune, à peu près à mon âge, il sait ce que ça fait d’arriver dans un club comme l’OM. Il est adorable, pour moi c’est un grand frère. Il m'a toujours protégé, aidé, notamment avec Dimitri (Payet). Je suis très content de ce qu’il fait. On était tous déçus de ce départ, mais c’est un choix personnel".
"Ça ma me faire un peu bizarre de jouer contre lui"
Auteur contre Clermont (1-0) de son quatrième but seulement en 86 matchs avec l’OM, Gueye ironise sur la situation et dit en avoir parlé avec Mandanda. "Je suis très content de le revoir, ça ma me faire un peu bizarre de jouer contre lui, concède-t-il. Il m'a dit que vu que je ne marque pas énormément de buts, si je marque contre lui, il va me tuer! J'espère que si je joue je vais marquer contre lui! (…) Si je peux marquer, je vais marquer, on se chambera après". Malgré l'enjeu de la rencontre, il pourrait donc y avoir des sourires des deux côtés au coup de sifflet final.