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PSG: "Il faudrait être kamikaze", Anelka n'accable pas Pochettino sur ses choix

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Dans Rothen s'enflamme sur RMC ce mercredi, Jérôme Rothen et Nicolas Anelka se sont interrogés sur la pertinence du PSG de conserver Mauricio Pochettino pour cette deuxième partie de saison, alors que le choc face au Real Madrid approche.

Mauricio Pochettino est-il encore l'homme de la situation? À deux semaines du huitième de finale aller de Ligue des champions face au Real Madrid (en direct sur RMC Sport 1 le 15 février), le Paris Saint-Germain est plongé en pleine doute. L'élimination en Coupe de France, aux tirs au but face à l'OGC Nice, renforcent les critiques contre l'entraîneur argentin. À tel point que des supporters réclament son départ. Mais pour Nicolas Anelka, qui a livré son point de vue mercredi soir dans Rothen s'enflamme sur RMC, c'est "trop tard".

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"S'il fallait le virer, c'était au mois de décembre", estime l'ancien international français, qui considère de toute façon que le club de la capitale a besoin d'une restructuration bien plus profonde. "Il est vrai qu'il n'a pas apporté ce qu'il devait apporter (...), mais il ne peut pas, en vérité, déplore l'ex-attaquant. Tout le monde sait pourquoi. C'est très difficile. Beaucoup de gens parlent sur le coach et sur les joueurs. Quand t'es coach de cette équipe, c'est très compliqué de venir avec un projet de jeu. Il avait l'habitude de faire certaines choses à Tottenham, et force est de constater qu'il ne peut pas le faire au PSG. Il est là, il sait qu'il va prendre son salaire tous les mois, que son salaire est compté. Il va faire le plus de matchs et mois possibles, mais ça ne pourra pas durer".

Mettre une star sur le banc, un choix de "kamikaze"?

Pour Nicolas Anelka, "faire des choix" en mettant une ou deux stars sur le banc ne pourrait être réalisé que par un "kamikaze". Car selon lui, "même s'il veut le faire, il y a une direction au-dessus".

"Il faut être kamikaze pour faire ça, et peut-être que ce n'est pas un kamikaze. S'il veut développer son jeu il doit faire des choix forts. Quand on dit qu'il n'y a pas de repli défensif, on sait qui est pointé du doigt. Mettre des stars sur le banc ? Il ne le fera pas, même s'il veut le faire il y aura la direction au-dessus...", a insisté Anelka.

Jérôme Rothen, lui, est bien moins conciliant avec Mauricio Pochettino. "T'as l'impression que c'est un homme complètement esseulé. À mon avis, il a lâché ce qu'il devait amener, c'est à dire la culture technico-tactique, l'image d'un ancien parisien, capitaine de club. (...) Même ça, il ne s'en sert pas. L'image qu'il donne et renvoie, c'est un manque de passion cruel d'être entraîneur. C'est l'entraîneur le mieux payé depuis que les Qataris sont là. On lui a donné beaucoup d'importance et d'aisance pour mettre son projet en place, et prendre les décisions radicales par moment. Il ne l'a jamais fait. Plus ça va, moins ça va. Dès qu'il y a un problème dans un autre club, le nom de Pochettino sort et il ne dément jamais. (...) Quand tu ne démens pas, c'est que t'as peut-être envie au fond de toi".

Les dirigeants du PSG, qui selon Le Parisien ont envisagé de signer Zinedine Zidane à la mi-saison, auraient dû procéder à ce changement de coach durant la trêve hivernale, de l'avis de l'animateur de Rothen s'enflamme: "Chelsea avait été radical au bout d'un moment, en changeant d'entraineur alors que le club était encore qualifié en Ligue des champions. Il l'a gagnée. Si un des problèmes est l'entraîneur et que t'as mis le doigt dessus, il fallait aller au bout de tes idées. Si Zidane ne veut pas, il faut en trouver un autre".

JA