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PSG: l'ironie grinçante de Luis Enrique sur l'absence de Gonçalo Ramos

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À la veille du Classique face à l'OM au Vélodrome (dimanche à 21h), en clôture de la 9e journée de Ligue 1, l'entraîneur du PSG Luis Enrique est apparu provocateur quand il s'est agi d'évoquer l'absence de Gonçalo Ramos, qui poursuit sa rééducation en marge du groupe.

L’accoutumance au phénomène Luis Enrique permet, à force, de commencer à anticiper la nature de ses réponses. Mais le technicien espagnol arrive encore à surprendre son auditoire. Puisque le PSG a confirmé mardi, face au PSV Eindhoven (1-1), qu’il était à la peine en Ligue des champions lorsqu’il s’agit de faire trembler les filets, un journaliste a cru judicieux de prendre ce samedi des nouvelles du seul avant-centre de métier présent dans l’effectif: Gonçalo Ramos.

Un petit tacle au PSG de Mbappé ?

L’exercice 2024-2025 devait être la saison de la confirmation pour l’avant-centre. Malheureusement pour le PSG, l’international portugais est éloigné du groupe depuis une opération de la cheville cet été, sans que l’on sache précisément pendant combien de temps son absence doit encore durer, le PSG se contentant de préciser dans chacun de ses bulletins médicaux que l’attaquant lusitanien "continue sa rééducation".

"Il revient le 25, ça c’est sûr, mais je ne sais pas de quel mois", a ironisé Luis Enrique de son humour grinçant. "Comme ça, on est tous calmes, tranquilles" a-t-il souri. "La solution de tous les maux du monde, il semble que ce soit Gonçalo Ramos désormais", a-t-il ajouté, preuve que l’entraîneur parisien sait ce qui anime les débats des émissions radios et télés dont on sait grâce à la série documentaire qui lui est consacrée qu’il les écoute.

"Allez, on va dire qu’il revient le 25, et il va apporter la même chose que ce qu’il apportait avant. C’est un joueur que j’adore, mais de la même manière que j’adore tous les autres joueurs de mon effectif", a encore déclaré l’entraîneur parisien, estimant que la solution ne pourrait venir que d’un seul joueur.

"La solution ne vient jamais d'un seul joueur"

"D’un joueur qui serait dans l’équipe, d’un autre qu’on pourrait recruter et qui viendrait soudainement tout résoudre. Cela a été la façon de faire du PSG pendant des années. La solution ne vient jamais d’un seul joueur. La solution, c’est de s’améliorer comme équipe. Profiter des fenêtres de mercato pour améliorer l’effectif aussi, bien sûr, mais la solution est toujours globale."

Contraint de composer avec un joueur qui avait démarré la saison titulaire avant de se blesser après seulement 20 minutes de jeu lors du premier match de la saison, Luis Enrique alterne entre différentes options pour pallier ce manque.

L’Espagnol fait tour à tour appel au Sud-Coréen Kang-in Lee et à l’Espagnol Marco Asensio en pointe, dans un rôle de faux n°9 qu’ils interprètent avec des caractéristiques différentes, Randal Kolo Muani étant pour l’instant cantonné aux seconds rôles.

"Tout au long de la saison, les entraîneurs doivent s’adapter aux situations ponctuelles que l’équipe rencontre. Les blessures, les joueurs qui partent en sélection, des joueurs qui se sentent mieux, d’autres qui se sentent moins bien. Je crois que je reste sur ma ligne. Je suis content des performances de mon équipe, depuis le début de la saison et dans toutes les compétitions. Je crois que nous avons été meilleurs. J’ai différentes solutions pour jouer à ce poste de 9, et je vais continuer de les utiliser en fonction de ce que je considère le plus opportun, mais oui, je suis satisfait."

QM