PSG-OM: "Nasser, la classe ne s’achète pas", la réponse cinglante de Rabiot, qui tacle Al-Khelaïfi et les ultras parisiens

Une soirée en territoire très hostile. Ciblé par de nombreux messages haineux lors du choc de Ligue 1 entre le PSG et l’OM, dimanche au Parc des Princes (3-1), Adrien Rabiot a posté une réponse cinglante dans sa story Instagram. Le milieu de terrain de 29 ans, formé à Paris, a réagi aux chants et aux banderoles insultantes déployées par les ultras du club de la capitale. Certaines ont visé sa mère Véronique Rabiot, qui gère ses intérêts depuis le début de sa carrière et qui a annoncé son intention de porter plainte.
Un message a aussi fait référence à son père, Michel Provost, décédé en janvier 2019. Après avoir subi un grave AVC en 2007, ce dernier n'a pu communiquer qu'à travers des mouvements de paupières lors des dernières années de sa vie. "Insulter une mère et un père décédé. Tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi", a écrit l'international français (50 sélections, 6 buts), qui s'est engagé l'été dernier avec Marseille jusqu'en 2026, après la fin de son aventure à la Juventus.
Adrien Rabiot a aussi taclé Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, avec qui il a entretenu des rapports compliqués lors de la fin de son aventure dans son club formateur: "Nasser, tu peux avoir tout l'argent du monde, et même plus, la classe ne s'achète pas."

Attendu de pied ferme par les supporters du PSG après son départ houleux à l'été 2019, après plusieurs mois sans jouer en raison d'un conflit avec la direction parisienne au sujet de sa non-prolongation de contrat, Adrien Rabiot s'est présenté avec le brassard de capitaine de l'OM, habituellement porté par Leonardo Balerdi, titulaire en défense centrale. Malgré les huées dont il a fait l'objet tout au long de a soirée, le natif du Val-de-Marne a réussi un match solide dans son ancien jardin, en délivrant une passe décisive pour Amine Gouiri à la 51e.
Rabiot a aussi relayé un message de soutien posté par Arnaud Pericard, le maire de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines): "Je ne peux me résoudre à cautionner ce que j’ai vu dans les tribunes du Parc des Princes (…) Certains d’entre vous connaissent les liens personnels affectifs, voire familiaux, que j’ai avec Véronique et Adrien Rabiot depuis tant d’années. Certains d’entre vous connaissent également les conditions tragiques du départ du papa d’Adrien il y a quelques années."