PSG: trois semaines de pénitence pour Aurier

Le PSG a dévoilé ce vendredi les contours de la sanction de Serge Aurier, suite à ses déclarations fracassantes sur l’application Periscope. La mise à pied de six jours du latéral n’a pas été prolongée. L’Ivoirien sera par ailleurs mis à la disposition de la CFA jusqu’au 20 mars prochain.

RMC Sport vous révélait jeudi un vestiaire parisien plaidant le retour de Serge Aurier. La sanction communiquée par le PSG ce vendredi confirme ce qui était devenu une tendance forte ces derniers jours. Serge Aurier va bien retrouver le groupe parisien. Pas tout de suite. Mais il n’aura pas non plus à patienter trop longtemps. Les conséquences de sa soirée d’égarement sur l’application Periscope se résumeront donc à une mise à pied de six jours et une mise à disposition à la CFA de trois semaines.

« Ce vendredi 26 février, à 16h30, au siège du Club, le joueur a reçu des mains d’Olivier Létang, directeur sportif adjoint, la notification d’une mise à pied disciplinaire de six jours, qu’il a déjà exécutée dans le cadre d’une mise à pied conservatoire prononcée dès le 14 février, précise ainsi un communiqué du club parisien. La direction du Club se doit de préserver le groupe professionnel de tout trouble potentiel et a décidé de mettre Serge Aurier à la disposition du groupe d’entraînement de l’équipe du Club évoluant en CFA à compter du lundi 29 février et jusqu’au dimanche 20 mars inclus. » Le communiqué précise par ailleurs qu’Aurier s’est porté volontaire pour diverses actions en faveur de la fondation PSG.

Disponible pour les quarts de finale de Ligue des champions

Dans le détail, Serge Aurier sera donc à nouveau « réintégrable » dans le groupe pro pour la réception de Nice le week-end du 2 avril. Il sera ainsi absent pour le huitième de finale retour de Ligue des champions face à Chelsea, le 9 mars à Stamford Bridge. Laurent Blanc pourra en revanche compter sur le latéral ivoirien en cas de qualification pour les quarts. D’ici là, le temps aura un peu plus fait son œuvre. 

« C'est quand même une sanction assez lourde, commente Philippe Piat, président de la Fifpro, le syndicat mondial des joueurs. Le club a marqué le coup pour faire passer un message, dire qu’on ne peut pas faire des déclarations non contrôlées mais l’intérêt pour les deux parties est de reprendre une relation normale. Et puis ce n’est pas dit qu’il ne soit pas transféré à la fin de la saison. » Ça, c'est une autre histoire.