Toulouse-OM: une grosse bagarre à Carcassonne entre des supporters marseillais... et des militaires

Interdits de circulation à Toulouse avant le match de Ligue 1 ce dimanche, les ultras marseillais sont passés par Carcassonne. Une violente bagarre les a alors opposés à des parachutistes.

Les interdictions de déplacement et de circulation continuent de rythmer la saison 2022-2023 des supporters de Ligue 1. Tolérés au Stadium mais pas autorisés dans le centre-ville de Toulouse dimanche, les supporters de l'OM ont donc déjeuné à Carcassonne. Mais le passage de ces fans marseillais dans cité médiévale a donné lieu à une importante bagarre avec des militaires.

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Un maillot du PSG pour narguer les fans de l'OM ?

Installés en terrasse sur une place, les fidèles de l'OM auraient eu une première altercation avec des parachutistes du 3e RPIMa en garnison dans la ville de l'Aude. Selon plusieurs médias comme L'Indépendant, quatre jeunes militaires auraient invectivé les supporters de l'OM. L'un d'eux aurait même exhibé un maillot du PSG pour narguer les Marseillais.

"Ce sont des ultras, des 'fanatiques', on ne peut pas leur montrer un maillot du PSG comme ça, donc ils ont commencé à s'emporter, a raconté un témoin oculaire de la scène auprès du Figaro. Mais après quelques palabres, la tension est redescendue."

Aucun blessé grave et aucune interpellation

Après un retour au calme de courte durée, une soixantaine de militaires venus de la caserne située à quelques centaines de mètres ont aussi voulu en découdre avec près de quatre-vingts fans de l'OM. Une violente bagarre a donc éclaté entre les différents protagonistes et de nombreux objets du mobilier urbain ont volé dans les rues de Carcassonne.

Toutefois, l'intervention rapide de la police a permis de calmer tout le monde et d'éviter de graves blessures. Les supporters marseillais ont été raccompagnés à leurs cars sous escorte policière alors que les parachutistes des troupes de marine, dont un a été légèrement blessé à la tête, sont retournés à leur caserne. Aucune plainte n'a été déposée et personne n'a été interpellé.

JGL