Antoine Conte: "Mon pétage de plombs a été terrible"

Antoine Conte - AFP
Après avoir agressé un jeune homme à coups de batte de baseball, Antoine Conte a dû s'exiler dans le championnat israélien, au Beitar Jérusalem. L'ancien défenseur de Reims est revenu ce jeudi sur cet épisode survenu en décembre dernier alors que sa victime, un jeune homme de 19 ans, s'est un temps trouvée entre la vie et la mort.
"J’attends de m’excuser en tête à tête"
Quatre mois après avoir frappé un jeune Rémois à coups de batte de baseball, Antoine Conte est toujours mis en examen pour violences volontaires. Il risque jusqu’à cinq ans de prison, alors que son procès se tiendra au plus tôt en fin d’année.
"Mon pétage de plombs a été terrible. Je suis sincèrement désolé de ce qui est arrivé. […] C’est compliqué de revoir ces images et d’entendre ça mais c’est la réalité, c’est ce qui s’est passé. Je n’arrive pas à expliquer comment j’ai pu me comporter ainsi. Il n’y a pas d’excuses à ce que j’ai fait. Je le regrette. J’attends de revoir la victime pour m’excuser en tête à tête", confesse le défenseur formé au PSG dans un reportage diffusé ce jeudi soir sur Canal + Sport.
"Je ne le vis pas bien"
En apprenant que sa victime souffrait d'une perte de la sensibilité de certains de ses doigts mais aussi d'acouphènes, le natif de Paris a de nouveau exprimé des regrets. Il s'est aussi dit soulagé que sa victime ne se soit pas retrouvée paralysée, ou pire. "Je n’avais jamais pensé que je serais capable de mettre la vie de quelqu’un en danger, je ne le vis pas bien", avoue Antoine Conte.
L'ancien international espoirs est revenu sur son départ en Israël lors du dernier mercato hivernal. "Le juge m’a permis de continuer mon métier. J’ai saisi cette occasion et je suis parti sans réfléchir car en France, c’était compliqué de trouver un club qui voulait de moi", explique-t-il.
"J’aimerais retourner en France"
Prêté au Beitar Jérusalem par le Stade de Reims fin janvier, Antoine Conte a aussi évoqué ses relations avec le club champenois. "Je n’ai eu aucun contact avec eux, ça m’a déçu car quand j’y étais, le coach avait commencé par dire qu’on était une famille, même dans l’adversité. Ce côté famille, je ne l’ai pas retrouvé suite à mon histoire", regrette-t-il. Avant d'ajouter : "J’aimerais retourner en France mais je ne sais pas quand. Il faudra voir si les clubs français veulent de moi. C’est à moi d’assumer les conséquences mais j’espère que ça ne va pas me suivre toute ma vie".