ASSE-Metz: jet de maillot, problème de parcage... on en sait plus sur ce qui a causé l'interruption du match

La rencontre entre Saint-Étienne et Metz a été interrompue pendant sept minutes ce samedi en raison d'affrontements entre les supporters. Le parcage stéphanois ont lancé un maillot de Metz à des supporters installés en tribune Henri-Point.

Que s'est-il réellement passé à la 26e minute du match entre Saint-Étienne et Metz, ce samedi à Geoffroy-Guichard, lors de la 32e journée de Ligue 2? Après le troisième but messin inscrit par George Mikautadze, des incidents ont éclaté en tribune, ce qui a contraint Nicolas Rainville à renvoyer les joueurs aux vestiaires.

Selon les premiers éléments, la célébration "69" de l'attaquant de Metz sur l'ouverture du score n'a pas été vue par les supporters en question, puisqu'il a mimé le geste devant la Tribune sud. À l'opposé, le parcage stéphanois a lancé un maillot de Metz à des fans installés en Tribune Henri-Point après le troisième but lorrain. Certains ont été énervés par ce jet de maillot et ont tenté de le récupérer, ce qui a entraîné une montée de fièvre.

Les trois points en sursis ne devraient pas être enlevés

Ayant enfreint l'arrêté préfectoral, une quinzaine de supporters messins ont été évacués par des stadiers. Le club s'expose à une amende de première classe, les fans étant hors du parcage autorisé. Sous le coup d'un retrait de trois points après les débordements lors du barrage d'accession le 27 mai dernier, l'ASSE ne devrait pas être pénalisée.

Pour que la sanction soit effective, il faut que les mêmes débordements soient observés. Ce qui n'est pas le cas ce samedi puisque les ultras ne sont pas allés sur la pelouse. Mais l'affaire devrait être étudié devant la Commission de discipline cette semaine.

Sur le plan sportif, Saint-Étienne a été stoppé dans sa folle série de onze matchs sans défaite par les Messins (3-1), qui croient toujours en leur rêve de montée. Les Grenats sont provisoirement deuxièmes, deux points devant Bordeaux, avant le match des Girondins contre Grenoble lundi.

AS, avec Edward Jay