Ligue 2: le Paris FC chute lourdement à Laval

C'est sur un score lourd et sans appel que le Paris FC quitte le stade Francis le Basser de Laval ce samedi après-midi (3-0). Des Parisiens à qui il a manqué "beaucoup de choses" et notamment de "l'agressivité", selon leur entraîneur Stéphane Gilli, la tête basse en conférence de presse d'après-match.
"Trop tendre offensivement et défensivement", le PFC encaisse un premier but peu après le quart d'heure de jeu sur un ballon d'abord repoussé par Nkambadio mais bien suivi par l'attaquant Tango Malick Tchokounté (18e). Le PFC, secoué en première période, pouvait s'estimer heureux d'être mené d'un seul petit but après 45 premières minutes compliquées, où Obed Nkambadio a multiplié les parades.
Une faillite collective
Le coach francilien avait pourtant prévenu ses joueurs à la pause qu'il ne "fallait pas encaisser ce deuxième but" au retour des vestiaires, sous peine de ne "plus pouvoir revenir dans ce match". Mais dix minutes après la reprise, Laval avait déjà marqué deux fois de plus. D'abord, par Malick Sellouki (53e) sur un ballon mal négocié par la défense parisienne, puis par Malick Tchokounté (55e), qui s'est offert un doublé.
"On est prévenus, on sait que les adversaires, lorsqu'ils jouent contre nous, vont être un peu plus motivés. C'est le match à gagner. Ils l'ont fait à la perfection", a tout de même reconnu Stéphane Gilli à l'issue de la rencontre, pointant les erreurs collectives et individuelles de ses joueurs, pour certains "un peu en dessous aujourd'hui".
Avec cette défaite, et dans le même temps le succès de Metz (3-2) sur la pelouse de Dunkerque, le PFC glisse à la 3e place du classement, et pourrait voir Lorient prendre trois points d'avance en cas de victoire des Merlus ce samedi soir face à Bastia. Le PFC devra se relancer à Charlety après la trêve avec la réception de Caen, la lanterne rouge.