Ligue 2: le président de Grenoble justifie le licenciement polémique de Jordan Tell... et tacle l'UNFP

En marge du premier match de la saison de Ligue 2 entre Saint-Etienne et Grenoble samedi à Geoffroy-Guichard, le président du club de l’Isère, Max Marty, est revenu sur le licenciement très commenté de son attaquant guadeloupéen Jordan Tell.

Jordan Tell cherche un club. L’attaquant français de 26 ans est en quête d’une nouvelle formation depuis qu’il a été licencié cet été par Grenoble. Le GF38 a viré son joueur après que celui-ci a privilégié la Gold Cup avec la sélection de Guadeloupe plutôt qu’un retour à l’entraînement le 27 juin, comme convenu avec ses dirigeants. La sanction, très lourde pour Jordan Tell, a fait beaucoup de bruit. Le Guadeloupéen a été soutenu par certains équipiers, d’autres joueurs et défendu par l’UNFP. Le GF38, de son côté, s’est fendu d’un communiqué.

Ce samedi, à l’occasion de la reprise du championnat de Ligue 2 avec un premier match à Saint-Etienne, le président grenoblois s’est expliqué sur le malaise Tell. "Il jouait une compétition qui est officielle mais avec une sélection qui n’est pas enregistrée à la Fifa. C’est une sélection régionale. Si toutes les sélections régionales commencent à prendre des joueurs hors dates, on ne va pas s’en sortir. On a prévenu le joueur plusieurs fois", a rappelé Max Marty, interrogé par beIN Sports.

"L’UNFP est un syndicat qui fait du clientélisme"

Après avoir indiqué que son club venait de refuser des congés d’une semaine à un salarié qui travaille à la billetterie, le patron de Grenoble tient à rappeler quelques règles de base : "Quand on est footballeur professionnel, on doit être exemplaire, on n’a pas de passe-droit."

Quant à la polémique et aux levés de boucliers, il n’en fait pas une montagne et sort la boite à tacles : "Deux types de personnes se sont indignés : quelques joueurs parce qu’ils sont habitués aux privilèges et tout d’un coup ils s’aperçoivent que dans certains clubs, ça ne fonctionne pas. Et l’UNFP parce que c’est un syndicat qui fait du clientélisme et qui défend ses clients. Après, quand on discute individuellement avec eux, je pense que ce sont des gens intelligents et tout à fait capables d’entendre notre position", conclut Max Marty.

ABr