Matches présumés truqués : Nîmes reste en L2 mais partira avec du retard

Toifilou Maoulida - AFP
Nîmes peut souffler. Ce mercredi, la commission supérieure d’appel de la FFF a décidé d’annuler la rétrogradation d’une division qui avait été prononcée il y a deux mois dans l’affaires des matchs présumés truqués lors de la saison 2013-2014. Le club gardois, qui jouait alors sa survie en L2, était suspecté d’avoir proposé des arrangements à d’autres clubs afin d’éviter une descente en National.
La rencontre face à Caen, le 13 mai 2014, était notamment dans le viseur puisqu’au terme d’une rencontre très pauvre en spectacle, les deux équipes s’étaient séparées sur un match nul (1-1) qui assurait la montée au Stade Malherbe et le maintien aux Nîmois.
Un retrait ferme de huit points
La commission supérieure d’appel de la FFF a toutefois décidé d’infliger un retrait ferme de huit points au club gardois pour la saison prochaine. Par ailleurs, Franck Toutoundjian et Mohamed Regragui, deux proches du Nîmes Olympique lors de l’affaire, ont vu leurs suspensions initiales de toutes fonctions officielles réduites à six mois, dont trois avec sursis, au lieu de deux et un an. Jean-Marc Conrad, président nîmois au moment des faits, n’a pas fait appel de la décision de sept ans de suspension infligée à son encontre par la LFP en première instance.
Nîmes devrait saisir le CNOSF
Soulagé d'avoir appris l'annulation de sa rétrogradation administrative, le Nîmes Olympique ne va pourtant pas en rester là. Le club gardois devrait saisir le CNOSF pour contester la pénalité de huit points infligée pour la saison prochaine. « Cette sanction n'est pas cohérente, estime l'avocat du club Paul Mauriac. Soit le club est éclaboussé complètement, soit il ne l'est pas. Donc si on décide d'annuler la rétrogradation, il ne doit pas non plus y avoir de pénalité. »