Bayern-PSG: sans Neymar ni Kimpembe, le match des bancs tourne clairement à l'avantage des Bavarois

Neymar a déclaré forfait jusqu’à la fin de la saison. Le Brésilien souffre d’une entorse de la cheville droite avec lésions ligamentaires, la huitième blessure sérieuse depuis son arrivée à Paris en 2017. Autant dire que les supporters du Paris Saint-Germain ne sont pas tombés de leur chaise en apprenant la nouvelle. Le Brésilien a souvent manqué à l’appel à l’approche des échéances européennes les plus déterminantes de la saison. Le PSG a appris à vivre sans lui, et même à gagner davantage. Quoi qu’en disent les statistiques, Christophe Galtier aurait sans doute préféré pouvoir compter sur lui, mais à l’instar de ses prédécesseurs, il se voit contraint de devoir composer sans l’artiste auriverde.
Malheureusement pour le technicien français, le forfait du "Ney" survient à un moment clé de la saison et le prive d’une solution en sortie de banc qui n’était déjà pas suffisamment approvisionné au match aller. Un banc qui se trouve d’autant plus affaibli qu’il a en plus perdu Presnel Kimpembe, lui aussi jusqu’à la fin de la saison. S’il maintient sa défense à trois, Galtier ne dispose d’aucune marge dans l’axe à Munich en cas de pépin, sachant que Nordi Mukiele, capable de couvrir l’un des trois postes souffre toujours du mollet et du tendon d’Achille. Il n’a pas pu s’entraîner lundi. Bien qu’il figure dans le groupe, il n’est pas encore acté qu’il sera disponible.
Et s’il peut jouer, sera-t-il à 100% ? Rien n’est moins sûr. Ne reste donc plus que le jeune Bitshiabu dans l’axe, dont la dernière sortie consistante en Ligue 1 (il a joué 13 minutes à Nantes) s’était révélée catastrophique à Monaco (1-3), obligeant son coach à le sortir à la pause. En termes de quantité, le secteur offensif est tout aussi à la peine. Hugo Ekitike apparaît désormais comme l’unique option viable derrière Kylian Mbappé. Néophyte à ce niveau, l'ancien Rémois a souvent déçu cette saison en Ligue 1. Surtout, il a peu joué depuis le match aller au Parc: 39 minutes en fin de match contre le LOSC (4-3). Le PSG souffre de la comparaison avec le club bavarois, dont le banc est tout simplement effrayant.
Pléthore de solutions pour le Bayern
Samedi, sur la pelouse du VFB Stuttgart (2-1), Julian Nagelsmann a attendu que son équipe - dans une configuration proche de celle qui devrait débuter mercredi à l’Allianz Arena - prenne l’avantage grâce à Choupo-Moting pour faire entrer successivement Sadio Mané, Serge Gnabry, Leroy Sané, Ryan Gravenberch, et Benjamin Pavard (suspendu mercredi face au PSG). Que des joueurs rompus aux joutes internationales, tout en conservant bien au chaud des éléments du calibre de Joao Cancelo, Daley Blind ou encore le jeune Mathys Tel. Le Bayern a alors déroulé, sans parvenir à marquer certes, mais la fin de match a clairement tourné à la démonstration pour les Bavarois.
Un motif d'espoir peut-être ? Mbappé n'avait eu besoin que d'un quart d'heure pour faire douter le Bayern au match aller. Mercredi, le meilleur buteur de l'histoire du Paris Saint-Germain sera titulaire au sein d'une équipe qui a repris confiance et retrouvé un certain équilibre.