"C’est un exemple de voir le PSG à ce niveau", le coach de l’Atalanta bluffé par l’équipe de Luis Enrique dont il entend s’inspirer

L’espoir de frapper un grand coup au Parc des Princes n’aura duré que trois minutes pour l’Atalanta Bergame. Le temps que Marquinhos ouvre le score d’entrée en faveur du PSG, mercredi lors de la première journée de la Ligue des champions (4-0). La soirée s’est ensuite transformée en un long supplice pour le club de Lombardie. Surclassés dans tous les domaines par les champions d’Europe, les pensionnaires de Serie A ont passé leur temps à courir après la balle, colmater des brèches et subir les assauts adverses. Jusqu’à encaisser trois autres buts par l’intermédiaire de Khvicha Kvaratskhelia, Nuno Mendes et Gonçalo Ramos, sachant que Bradley Barcola a maqué un penalty peu avant la pause.
Au total, les Parisiens ont tenté 22 tirs (dont 13 cadrés) en direction des buts défendus par Marco Carnesecchi, qui a multiplié les arrêts déterminants pour éviter une défaite encore plus lourde. Dans le même temps, la Dea n’a tenté que 7 tirs, dont seulement 2 cadrés, qui n’ont pas vraiment mis en difficulté Lucas Chevalier.
"Il faut choisir comment on veut mourir contre le PSG"
"La différence a été énorme, il faut analyser ce match avec lucidité", a reconnu Ivan Juric, le coach de l’Atalanta, après la rencontre. "Je pense que le PSG est à un niveau différent de ce qu’on voit autour de nous. J’ai vu une performance qui nous donne du courage pour la suite. Nous avons très bien joué après le premier but, mais il est clair qu’ils sont trop loin devant nous (…) C’est un exemple de voir le PSG à ce niveau, comment il presse, comment il court..."
Face au visage affiché par le PSG, l’entraîneur de l’Atalanta s’est montré à la fois admiratif et fataliste. Avec la volonté de s’inspirer du travail de Luis Enrique. "Il faut choisir comment on veut mourir, d’une certaine manière, contre le PSG", a soufflé le technicien croate "Nous avons choisi cette approche et j’en ai personnellement tiré de nombreux enseignements positifs. Je pense que jouer contre le PSG nous aide à comprendre ce qu’il faut pour être compétitif à un certain niveau".