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Chaos au Stade de France: Darmanin optimiste sur la sécurité des Jeux de Paris

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Invité de BFMTV et RMC mardi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin revient sur les incidents intervenus au Stade de France en marge de la finale de la Ligue des champions, le 28 mai dernier. "L'organisation a failli ce jour-là", concède-t-il, avant de rassurer sur l'organisation des Jeux 2024 à Paris.

Plus d'un mois après le chaos, Gérald Darmanin tente de calmer le jeu. Le ministre de l'Intérieur, invité de BFMTV ce mardi matin, affirme que les incidents qui ont marqué la finale de la Ligue des champions au Stade de France le 28 mai dernier ne se reproduiront pas dans deux ans au cours des Jeux olympiques.

"Un événement de water-polo ou de baseball n’est pas tout à fait un match de football"

"Les Jeux olympiques et les matchs de football au Stade de France, ce n’est pas tout à fait la même chose, explique-t-il. Ce sont certes des grands événements sportifs, mais je pense qu’un événement de water-polo ou un événement de baseball n’est pas tout à fait un match de football avec deux grandes équipes. C’est différent. D’abord il y a beaucoup plus de spectateurs qui restent beaucoup plus longtemps sur le sol national, dans beaucoup d’endroits en France, et dans des moments de tensions très différents que (lors) des matchs de football de Ligue des champions ou de Coupe du monde".

"Il y a d’autres sujets pour les Jeux olympiques, ajoute Darmanin au sujet de la sécurité pour Paris 2024. Il y a la question de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, la lutte contre le terrorisme, le 'cyber'. Il y a eu 4 milliards d’attaques cyber aux Jeux de Tokyo. Ce sont des questions qui se posent pour les JO de Paris qui ne sont pas tout à fait celles qui sont de l’ordre public lors d’une finale de Ligue des champions au Stade de France".

"L'organisation a failli ce jour-là"

"Il y a la question de la délinquance, répète-t-il, une semaine après avoir présenté ses excuses sur le fiasco de l'organisation de la finale. S’il y a bien un regret, c’est le fait de ne pas avoir 'tapé' assez sur la délinquance, ça je l’ai effectivement reconnu. On a désormais mis des moyens extrêmement importants et des consignes extrêmement fermes. Il y a eu trois matchs au Stade de France depuis et ils se sont passés de manière admirables. J’ai triplé les effectifs de police à Saint-Denis pour lutter contre cette délinquance".

Si Gérald Darmanin rappelle qu'il n'y a "pas eu de mort ni blessé grave", il concède que "l’organisation a failli ce jour-là, sinon il n’y aurait pas les difficultés que nous avons connues". "Cela ne vient pas que du préfet de police, le ministre de l’intérieur à sa part comme l’ensemble de la chaîne de commandement, conclut le ministre. On en tirera sereinement toutes les conclusions. C’est sûr qu’on ne restera pas dans la même situation dans l’organisation des matchs".

JAu