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City-Real: La presse espagnole salue un "miracle" mais pointe aussi les faiblesses madrilènes

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Battu lors de son déplacement sur le terrain de Manchester City (4-3) ce mardi, lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, le Real Madrid est parvenu à "se maintenir en vie" en vue de la qualification, souligne la presse espagnole.

Grâce à un nouveau doublé de Karim Benzema, le Real Madrid a été "maintenu en vie" lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, perdue à l'Etihad Stadium ce mardi (4-3) face à Manchester City. Tout avait mal commencé pour l'équipe de Carlo Ancelotti avec un but de Kevin De Bruyne après 93 secondes et une deuxième réalisation signée Gabriel Jesus (11e).

Mais Karim Benzema a relancé la machine madrilène d'une reprise de volée en première période (33e), avant de marquer le dernier but de la soirée d'une panenka sur penalty (82e). "Encore une autre merveille", souligne Marca qui félicite "un attaquant unique, capable de convertir deux buts dans des moments d'exigence maximale avec précision" et qui possède "cette pointe de génie qui frôle la folie".

"Il n'y a personne qui tue Madrid"

Pour Marca, le Real Madrid va "de miracle en miracle", après avoir déjà eu de grandes frayeurs face au PSG et Chelsea et une nouvelle "mauvaise soirée défensive". Si le Real Madrid n'a pas été à la hauteur en défense, c'est surtout parce que Manchester City a été "grand" avec son "armée" de joueurs offensifs.

Pour autant, "il n'y a personne qui tue Madrid", résume As à propos d'une équipe "en mode immortel". Grâce à Karim Benzema, le Real Madrid a préservé ses chances "avant le grand retour dans un stade où personne n'est à l'abri d'être écrasé." "Il n'y a personne au monde capable de se relever autant de fois", souligne encore le journal, qui pointe aussi les failles défensives, des deux côtés.

"Le Real Madrid a plus de vies qu'un chat", ironise Sport, alors que l'expression a coutume de dire que le félin dispose de sept vies. "Manchester City avait mis son adversaire dans les cordes, mais ne lui a pas donné le coup de grâce", poursuit le quotidien, qui juge que les Merengue ont connu "un calvaire" en défense. La presse espagnole estime dans l'ensemble que "Manchester City était de loin supérieur".

Lors de sa carrière, en neuf matchs disputés au Santiago Bernabeu, Pep Guardiola n'y a perdu qu'une seule fois. C'était déjà lors d'une demi-finale de Ligue des champions, en avril 2014, alors que le Catalan était à la tête du Bayern Munich, face à un Real Madrid entraîné par Carlo Ancelotti. Guardiola va donc devoir préserver ce joli bilan mercredi prochain s'il veut s'offrir une nouvelle finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes avec Manchester CIty.

GL