
Le Monaco de Leonardo Jardim, copier-coller de l'ASM version 2004, selon les anciens

Flavio Roma - AFP
L’AS Monaco aime la Ligue des champions. Après deux demi-finales (1994 et 1998) et une finale de C1 (2004) déjà disputées, l’équipe de Leonardo Jardim a réussi l’exploit de se qualifier pour la 4e fois de l’histoire du club dans le dernier carré de la compétition. Un exploit d’autant plus valorisant que le club de la Principauté a démarré son parcours dès le 3e tour préliminaire face à Fenerbahçe le 27 juillet dernier.
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Givet: "On était pas mal de jeunes aussi"
Neuf mois pour une épopée qui rappelle sensiblement la trajectoire de Monaco version 2004. C’est en tout cas l’avis de Gaël Givet, titulaire dans l’axe à l’époque et interrogé par RMC Sport: "Il y a pas mal de similitudes. Déjà le fait que ça soit une équipe qui n’ait pas beaucoup d’expérience au haut niveau, il y a pas mal de jeunes joueurs. Nous, à l’époque aussi, même s’il y avait des Fernando Morientes, Ludo Giuly qui avaient une certaine expérience, on était pas mal de jeunes joueurs qui découvraient la compétition", raconte ainsi l’ancien partenaire de Sébastien Squillaci et Julien Rodriguez en charnière centrale.
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Roma: "Un groupe de copains"
Une analogie que Flavio Roma, le dernier rempart monégasque en 2004 partage également: "Des similitudes déjà sur la partie technique et tactique, on se ressemble beaucoup. C’est une équipe qui joue bien, c’est agréable de voir les matchs, d’aller au stade et surtout c’est un groupe qui, même si je ne suis pas à l’intérieur du vestiaire, donne l’impression d’être un groupe solide et un groupe de copains. C’est une chose très importante pour atteindre les objectifs."
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Kamil Glik, le Gaël Givet des temps modernes
Une comparaison qui s’impose donc, même si à la différence de l’ASM d’aujourd’hui, les coéquipiers de Gaël Givet avaient craqué en Ligue 1 en fin de saison. En tout cas, ce dernier se trouve des points communs avec le roc polonais de la défense asémiste, Kamil Glik: "On est des vrais défenseurs. Lui je pense que c’est un vrai défenseur, qui aime défendre, qui est là pour défendre et moi aussi, j’étais un défenseur qui aimait défendre. […] Je pense que c’est important d’avoir des joueurs comme ça aussi, qui sont prêts à faire que ça, à défendre, même à détruire le jeu mais dans une équipe et on voit ce qu’il apporte cette année à cette équipe."
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Roma: "C’est comme rencontrer le Real Madrid"
Une sorte d’adoubement en bonne et due forme qui plaira certainement à l’ancien capitaine du Torino. Malgré tout, si les acteurs de l’épopée de 2004 reconnaissent de concert le talent de l’équipe de Leonardo Jardim, la Juventus Turin reste un gros obstacle pour Flavio Roma: "Ils ont tous déjà fait une finale de Ligue des champions, d’Euro voir de Coupes du monde comme Buffon. C’est une équipe d’expérience, qui, sur les deux matchs est capable de bien gérer. C’est une grosse équipe, c’est un peu comme rencontrer le Real Madrid", martèle ainsi l’actuel entraîneur des gardiens de l’équipe de DHR de l’ASM, qui avait fait face aux Galactiques du Real en quart de finale de la C1 en 2004 justement.
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La Juve et la jurisprudence 2015
"C’est une équipe italienne, moi je peux le dire! C’est vraiment difficile de les jouer parce que des fois, ces équipes ne jouent pas bien, ne font pas bien jouer leur adversaire et à la fin ils regardent que le résultat. Et ils le font bien", avertit enfin l’homme aux trois petites sélections avec la Squadra Azzurra. Un avertissement que les partenaires de Danijel Subasic, son successeur, ont sans doute bien noté.
Pour rappel, la Juventus Turin avait éliminé l’ASM en quart de finale de cette même Ligue des champions il y a deux ans, dans des conditions compliquées, avec notamment un penalty imaginaire accordé aux Italiens sur une faute légère commise en dehors de la surface de réparation.
