Ligue des champions : avant leur entrée, le PSG et l’OL font peur, Monaco plane

A l'heure d'entamer leur campagne européenne en Ligue des champions, le PSG, Lyon et Monaco n'affichent pas le même état de forme. Si tout va bien pour les Monégasques, leaders invaincus de la Ligue 1, les Parisiens et les Lyonnais piétinent à divers degrés et inquiètent.

Elle revient cette semaine. La Ligue des champions 2016-2017 démarre mardi et, pour la première fois depuis 2012, trois clubs français vont disputer la phase de poules : le PSG, l'OL et Monaco. Trois clubs aux objectifs différents et qui surfent sur des dynamiques disparates. Le début de saison n'a pas été très réussi côté parisien et lyonnais, contrairement au premier mois monégasque.

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Paris se cherche mais n’a plus de temps

Après quatre journées de Ligue 1, le PSG version Unai Emery est loin de convaincre. Le technicien espagnol a déjà connu la défaite (1-3 à Monaco) et n’a pas trouvé la formule pour faire tourner son équipe, orpheline de Zlatan Ibrahimovic. L’animation offensive cafouille, le système n’est pas encore défini (4-3-3 à l’ancienne ou 4-2-3-1 ?) et Javier Pastore, Thiago Silva ainsi que Jesé connaissent des pépins physiques.

Pour parfaire le tableau, il y a ce match nul concédé dans les dernières secondes à domicile face à Saint-Etienne (1-1). Bref, Paris a connu de meilleures entames. Et mardi, Arsenal débarque au Parc des Princes… « Il y a de nouvelles méthodes, un nouveau système de jeu. Il faut du temps. On sait qu’à Paris, il n’y en a pas forcément souvent. A lui (Emery, ndlr) de s’adapter rapidement et de trouver les meilleures solutions (…). Il va falloir être très fort pour pouvoir se qualifier rapidement », prévient l’ancien Parisien Ludovic Giuly au micro de RMC Sport.

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Lyon s’inquiète et il y a de quoi

Après deux victoires consécutives pour débuter leur championnat, les Lyonnais ont connu deux revers cuisants : le premier à Dijon (4-2), le second samedi à domicile contre Bordeaux (1-3). A chaque fois pourtant, les Gones avaient ouvert le score. Contre les Girondins, le coach Bruno Genesio a en plus perdu Alexandre Lacazette, touché à la cuisse gauche. « On perd notre leader d'attaque, notre meilleur buteur. On a forcément de l'inquiétude », a concédé Rachid Ghezzal après le revers contre Bordeaux.

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Jean-Michel Aulas prévient : la première rencontre de Ligue des champions, à domicile mercredi contre le Dinamo Zagreb – l’équipe a priori la plus abordable à côté de la Juventus et du FC Séville – est capitale pour l’avenir de l’OL. « On ne peut pas démarrer un tour de groupe de Champions League sans envisager de gagner à la maison. Il faut, pour Bruno, réfléchir avec les gens qui l'entourent pour essayer de trouver une solution qui permette d'ici mercredi de donner le mental et le moral nécessaires à toute l'équipe », déclare le boss lyonnais.

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Serein comme Monaco

Le bel été monégasque lors des tours de qualification pour la Ligue des champions (contre Fenerbahçe et Villarreal) s’est poursuivi en championnat. Après un premier nul contre Guingamp, l’ASM a enchaîné trois succès, dont un de prestige contre Paris (3-1) et le dernier intraitable ce week-end à Lille (1-4). La meilleure attaque de ce début de saison (10 buts) pointe ainsi à la première place. « On a engrangé beaucoup de confiance avant un grand match mercredi », indique Valère Germain, capitaine samedi lors du net succès à Lille.

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L’attaquant monégasque, dont l’association avec Radamel Falcao a laissé entrevoir de belles choses, se projette sans pression avec ses coéquipiers sur le rendez-vous en Angleterre pour défier Tottenham (à Wembley mercredi). Les hommes de Leonardo Jardim séduisent par leur solidité collective. « Il n’y a pas que onze joueurs titulaires. Il y a vraiment un groupe d’une vingtaine de joueurs qui pousse Monaco et qui fait un très bon début de saison », insiste Valère Germain. On a envie de voir ce que ça va donner face aux Spurs.

N.B