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Ligue des champions : le caractère parisien, l’ambiance, le mur qui s’effrite… les tops et flops de Ludogorets-PSG (1-3)

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Malmené en début de match, le PSG s’est finalement imposé face au Ludogorets Razgrad (1-3), grâce notamment à un doublé d’Edinson Cavani et une belle force de caractère. Unai Emery peut en revanche faire travailler la cohésion dans les murs à ses joueurs.

LES TOPS

Edinson Cavani

Il est au cœur d’un interminable débat mais ce mercredi soir Edinson Cavani a donné raison à ses fans. Contrairement à son dernier match face à Toulouse (défaite 2-0), l’Uruguayen a trouvé le chemin des filets face à Ludogorets. D’abord de la tête sur un coup franc d’Angel Di Maria (55e), puis du droit sur un centre de Lucas (60e). Un doublé, son troisième dans sa carrière en Ligue des champions, qui porte son total de buts à trois en deux matchs depuis le début de la compétition. Et surtout qui permet à Paris de repartir de Bulgarie avec trois points et de rester à hauteur d’Arsenal, vainqueur à domicile face à Bâle (2-0) grâce à un doublé de Theo Walcott, en tête du groupe A.

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La réaction parisienne

Au-delà de performances individuelles contrastées, Unai Emery est reparti de Bulgarie avec la certitude que son groupe possède de solides ressources mentales. Mené au score rapidement (16e), le PSG n’a pas trop paniqué. Les Parisiens sont revenus logiquement au score grâce à Blaise Matuidi (41e), avant de passer devant grâce à une tête de Cavani (55e). Et alors qu’un penalty en faveur de Ludogorets aurait pu semer le doute dans les esprits, Alphonse Areola s’est employé en le sortant (59e), une minute avant que Cavani ne réussisse un doublé. Le PSG l’a joué à l’expérience. Et ça a marché.

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Jonathan Cafu

Il n’a pas marqué mais il l’aurait mérité. Pour la défense parisienne, Jonathan Cafu a été le principal danger. L’attaquant brésilien de Ludogorets n’a pas ménagé ses efforts et ses rushs auraient mérité meilleur sort. Puissant et pas maladroit techniquement, on le reverra sans doute bientôt dans un club un peu plus huppé.

LES FLOPS

L’ambiance

Ce match avait tout du piège pour le PSG. Sauf que l’ambiance n’avait rien d’hostile. La Ludogorets Arena et ses 8800 places n’étant pas aux normes de l’UEFA, le Ludogorets Razgrad est obligé de jouer ses matchs de Ligue des champions au stade Vassil-Levski de Sofia (43 000 places), à 300km de là. Cela se traduit par un stade loin d’être plein et une ambiance un peu froide. Dès que Paris a pris l’avantage, les chants se sont interrompus et le match s’est terminé dans une ambiance pas loin de celle d’un dimanche matin en amateurs.

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Le mur parisien

Le PSG s’est effrité en début de match. A l’image de son mur sur le coup franc de Natanael qui a permis aux Bulgares d’ouvrir le score (16e). Aux vingt mètres, le Brésilien envoie une frappe qui aurait dû terminer sa course dans le mur. Mais Edinson Cavani et Blaise Matuidi se sont écartés de manière incompréhensible, laissant un trou béant dans lequel le ballon s’est engouffré et qui a laissé Alphonse Areola impuissant. Une erreur heureusement sans conséquences. Ça passe pour cette fois…

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Le penalty non-sifflé sur Cavani

Le PSG aurait dû bénéficier d’un penalty à la 38e minute. Sur un centre (trop long) de Serge Aurier, Edinson Cavani se précipite et s’écroule. Il réclame immédiatement un penalty, à juste titre. Même s’il aurait été difficile pour lui de prendre le ballon, l’Uruguayen est clairement poussé dans le dos par Cosmin Iosif Moti. L’arbitre central, pas plus que celui de surface, n’ont vu la faute. Dommage.

Alexandre ALAIN