Ligue des champions: le PSG et Stuttgart d'accord pour jouer le nul? "Hors de question", balaie un dirigeant allemand

Longtemps dans une situation périlleuse en Ligue des champions, le PSG aborde avec un peu plus de confort la dernière journée de la phase de poule à Stuttgart, mercredi (21h). Grâce à leur succès contre Manchester City (4-2) la semaine dernière, les Parisiens ont seulement besoin d’un match nul pour valider leur présence parmi les 24 premiers et donc en barrage. Le résultat ferait aussi les affaires de Stuttgart. A moins d’un exploit ahurissant du Dinamo Zagreb contre l’AC Milan (les Croates doivent s’imposer par sept buts d’écart), les Allemands seraient aussi qualifiés en cas de partage des points avec les Parisiens.
"Viser le nul, nous ne savons pas le faire"
Samedi après la défaite à Mayence (2-0), un journaliste allemand a interrogé le directeur sportif, Fabian Wohlgemuth, sur un possible accord entre les deux équipes pour se contenter du match nul. Ce qui a surpris le dirigeant. "La question est osée", a-t-il répondu dans des propos rapportés par l’équipe. "Pour les deux équipes, il s’agit d'aller de l’avant et de ne pas calculer. Viser le nul, nous ne savons pas le faire. Il est hors de question de joueur contre nature."
La saison dernière, le PSG avait abordé son dernier match de poule dans une situation un peu similaire même si le format n’était pas le même (une poule de quatre en matchs aller-retour). Un match nul face à Dortmund suffisait aux Parisiens pour se hisser en huitièmes de finale. Et les deux équipes avaient conclu la rencontre sur un score de parité (1-1), Paris gérant la fin de match, ce qui avait irrité Kylian Mbappé, remonté sur le banc de touche contre le manque d’ambition de se partenaires.
Luis Enrique, entraîneur parisien, avait assumé avoir demandé à ses joueurs de gérer ce résultat nul dans les dernières minutes. "En fonction de ce qu'il se passait dans l'autre match (Newcastle-AC Milan, 1-2), ça pouvait finir en désastre", avait souligné l’entraîneur parisien. "Jusqu'à la 85e minute, on ne se prenait pas la tête avec tout ça. Quand on a appris que l'AC Milan avait marqué, là ça a changé les choses. On a décidé de plus garder le ballon et de ne pas prendre des risques démesurés. Dans un groupe aussi difficile, où je n'ai vu personne meilleur que nous, être deuxième est une bonne chose." Bis repetita mercredi? Pas du côté Allemand en tout cas.