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Ligue des champions: le PSG frustré par un penalty de Leipzig en fin de match

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Encore brouillon et malmené, le PSG a fini par faire 2-2 contre le RB Leipzig, après avoir été mené puis avoir fait la course en tête avec doublé de Georginio Wijnaldum, mercredi soir lors de la 4e journée de Ligue des champions. La qualification pour les 8es de finale est malgré tout en bonne voie pour les hommes de Mauricio Pochettino.

Plombé par une entame catastrophique, une prestation collective discutable et une énième erreur défensive en fin de match, le Paris Saint-Germain a concédé mercredi soir le nul 2-2 sur la pelouse du RB Leipzig. Cette contre-performance, enregistrée en dépit des deux premiers buts de Georginio Wijnaldum depuis son arrivée cet été, fait tomber le club de la capitale à la deuxième place du groupe A, derrière Manchester City (vainqueur 4-1 face au Club Bruges).

La qualification pour les huitièmes de finale n'est pas pour autant compromise, même si la reconquête de la place de leader nécessitera une victoire le 24 novembre sur le terrain de Manchester City (en direct sur RMC Sport 1). Quant au RB Leipzig, ce premier point dans cette phase de groupes ne lui fait pas éviter l'élimination de la compétition. Il reste néanmoins en course pour la troisième place, qualificative pour la Ligue Europa.

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Pagaille dès les premières secondes

Sans Lionel Messi ni Marco Verratti, blessés, Mauricio Pochettino n'a pas cédé à la tentation du système tactique à trois défenseurs centraux. C'est pourtant en abandonnant le 4-2-3-1 en cours de match que le PSG a su récemment renverser deux matchs qui viraient au fiasco: contre Leipzig à l'aller (3-2) et face au Losc en championnat (2-1).

"On a confiance dans notre rendement et notre capacité à casser ce premier pressing", avait déclaré l'entraîneur parisien à quelques minutes du coup d'envoi, au micro de RMC Sport. Mais dès la première action de la rencontre, le Paris Saint-Germain s'est retrouvé la tête sous l'eau. Au bout de seulement 14 secondes, le RB Leipzig avait déjà provoqué un sauvetage sur la ligne. L'occasion était, certes, entachée d'un hors-jeu. Mais elle en disait long sur ce qui allait suivre.

Leipzig pouvait égaliser plus tôt

À cause justement du pressing allemand, une perte de balle d'Angel Di Maria, de retour de suspension, a permis à André Silva d'offrir avec brio l'ouverture du score à Christopher Nkunku (8e). De quoi faire perdurer la tradition du Paris Saint-Germain puni par ses anciens joueurs. En l'occurence formé au club, le milieu français de 23 ans a semé la zizanie dans la surface parisienne seulement deux minutes plus tard. Une initiative qui a abouti à un penalty, sifflé pour une faute grossière de Danilo Pereira sur André Silva. Ce dernier a tenté de se faire justice lui-même, mais sa tentative face au but a été repoussée par Gianluigi Donnarumma. Sans le gardien italien, le PSG aurait été mené 2-0 au bout de 12 minutes.

Les regrets auraient pu être immenses pour le RB Leipzig. Pas seulement pour ces deux actions. Car même après le renversement de situation, la supériorité collective et tactique du club allemand, conjuguée aux nombreux errements de la défense parisienne, ont donné lieu à plusieurs occasions nettes d'égaliser à 2-2 en seconde période (52e, 65e, 72e). Il a finalement fallu que Presnel Kimpembe, encore décevant, concède un nouveau penalty dans un duel avec.... Christopher Nkunku. C'était trop pour Gianluigi Donnarumma, qui n'a pas pu rééditer son sauvetage, cette fois face à Dominik Szoboszlai (90e+2).

Le PSG a eu les balles de break

Malgré un football toujours aussi brouillon et sans idée directrice, le Paris Saint-Germain peut en fait lui aussi avoir des regrets. Il avait su se remettre dans le coup sur son premier mouvement véritablement construit, puis sur un corner, deux actions conclues par le milieu néerlandais Georginio Wijnaldum (21e, 39e). Alors à 2-1, le PSG n'a pas eu la maîtrise du match. Il a néanmoins obtenu de très belles balles de break, avec Angel Di Maria (49e) et Kylian Mbappé (45e+2, 64e) sur des phases de transition, exercice dans lequel cette équipe est finalement la plus dangereuse.

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    Les supporters parisiens peuvent encore être déçus. Mais sur le plan comptable, il n'y a pas lieu de s'alarmer. S'il ne perd pas lors de la sixième et dernière journée contre Bruges, le Paris Saint-Germain sera qualifié, alors même qu'il doit d'abord jouer Manchester City. Il y a donc de la marge.

    https://twitter.com/julien_absalon Julien Absalon Journaliste RMC Sport