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Ligue des champions: "Ma maison contre ma maison d’adoption", le cœur de Sakho balance avant PSG-Liverpool

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Mercredi soir, Mamadou Sakho vivra un PSG-Liverpool forcément particulier. Entre son club formateur et les Reds où il a évolué pendant quatre ans, le défenseur de 35 ans a du mal à trancher, mais se montre impatient de déguster en Ligue des champions une "finale avant l'heure".

Devoir choisir entre son père et sa mère, c'est un peu le sentiment inconciliable qui tord Mamadou Sakho avant le huitième de finale de Ligue des champions entre le PSG et Liverpool (mercredi, 21 heures). Formé à Paris, où il a brillé aux yeux de la France et de l'Europe dans plus de 200 matchs, transféré chez les Reds, où il a passé quatre saisons excitantes (80 matchs), difficile pour "Mamad" de faire un choix avant cette "finale avant l'heure".

"Le vainqueur de cette opposition ne sera pas l’unique favori pour la victoire finale mais il marquera les esprits de tout le monde. Et mon cœur ne penchera pas d’un seul côté. Je me sentirais aussi rouge que bleu", confie l'ancien international tricolore (29 sélections, 2 buts) au Parisien.

"Tout peut se jouer sur une accélération de Dembélé, de Barcola ou de Salah"

"Franchement, c’est vraiment du 50-50 entre les deux et un plaisir à regarder. Tout peut se jouer sur une accélération de Dembélé, de Barcola ou de Salah. Ou un débordement d’Hakimi ou d’Alexander-Arnold. Et la différence, c’est peut-être aussi le public qui peut la faire."

Le "Titi" parisien, qui suivra à coup sûr ce choc de "[sa] maison contre [sa] maison d'adoption", a également un mot pour son ancien coéquipier en Bleus Ousmane Dembélé, qu'il se réjouit de voir évoluer à un niveau stratosphérique ces derniers mois (18 buts en 2025). "Il a fermé beaucoup de bouches. Je ne suis pas surpris parce qu'il est pétri de talent", admire Mamadou Sakho pour L'Equipe. "Ça me fait dire que quand un coach arrive à le mettre dans de bonnes conditions, quand il trouve la bonne formule, ça donne ça. (...) Ce qu'il fait, c'est impressionnant."

S'il s'est exporté en Géorgie - il joue pour le Torpedo Koutaïssi depuis l'été dernier -, Sakho observe d'un oeil toujours attentif les performances de son premier club. Le plus jeune capitaine de l’histoire du club (17 ans et 8 mois) s'avoue impressionné par sa nouvelle "force collective": "Paris a construit un collectif passionnant. L'équipe, elle est belle, je la kiffe. Je ne sais pas si c'est la plus solide, mais c'est clairement l'une des plus cohérentes".

Romain Daveau Journaliste RMC Sport