Ligue des champions: Turpin, Letexier... un corps arbitral 100% français pour la demie Barça-Inter

Comme lors de Real Madrid-Arsenal en quart de finale, c'est un corps arbitral 100% français qui sera aux commandes de Barcelone-Inter, en demi-finale aller de la Ligue des champions mercredi. Arbitre de la rencontre, Clément Turpin sera assisté par Nicolas Danos et Benjamin Pages. Jérôme Brisard a été nommé assistant vidéo et sera épaulé dans ses fonctions par Willy Delajod. François Leteixier a, lui, été désigné 4e arbitre.
Retenus par la Fifa pour le Mondial des clubs, Clément Turpin et François Letexier ne sont pas pour autant épargnés par les critiques ces dernières semaines. Le premier a été taclé par le président de Reims pour son arbitrage "scandaleux" lors de la défaite contre Strasbourg (0-2) début avril. Mi-mars, il s'était attiré les foudres de certains médias italiens pour ses décisions lors de Bilbao-Roma (3-1) en Ligue Europa.
François Letexier, quant à lui, fera son retour après avoir été laissé au repos ce week-end pour la 31e journée de Ligue 1. Le Français, élu meilleur arbitre du monde en 2024, était au coeur de la polémique après avoir annulé le carton rouge de Lucas Stassin lors du derby remporté par Saint-Etienne contre Lyon (2-1) lors de la précédente journée. Un match pour lequel Willy Delajod, lui aussi pointé du doigt, était en charge du VAR.
Un contexte tendu en Espagne
Nul doute que les décisions de Clément Turpin et de ses assistants seront particulièrement scrutées, d'autant que le Barça sort d'une finale de Coupe du Roi marquée par une grosse polémique autour de l'arbitrage. La veille, le Real Madrid avait envenimé la situation après la conférence de presse des deux arbitres du Clasico, qui dénonçaient les attaques et les coups de pression subis.
Si Hansi Flick avait pris la défense des arbitres, déclarant qu'on "ne peut pas (leur) manquer de respect", le sujet de l'arbitrage ne reste pas moins clivant. Malgré la victoire (3-2 a.p), le club catalan a dû composer avec plusieurs décisions litigieuses en sa défaveur. Ce qui n'a pas échappé à la presse, notamment Mundo Deportivo et Sport qui n'ont pas manqué de le souligner même si l'heure était plus aux célébrations qu'aux polémiques.