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PSG-Barça : Messi, l’ombre d’un doute

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Alors que le PSG s’apprête à recevoir Barcelone ce mercredi, en quart de finale aller de la Ligue des champions, quelques interrogations planent encore autour de Lionel Messi, dont la vraie-fausse blessure au pied a fait couler beaucoup d’encre ces dernières semaines.

Un flou artistique total… Depuis plusieurs semaines, tout et son contraire a été écrit sur Lionel Messi. Seule certitude : l’Argentin a été touché au pied droit, vraisemblablement contre Manchester City (18 mars), avant que le match face au Real (22 mars) n’aggrave son cas. Les photos de sa malléole, anormalement enflée, ont d’ailleurs fait le tour des réseaux sociaux, accompagnées de la rumeur d’une indisponibilité de trois à quatre semaines qui l’aurait privé du quart de finale aller de C1 face au PSG.

Mais Messi n’a finalement manqué… aucun match du Barça. Laissé au repos par son sélectionneur pour les deux rencontres de l’Argentine face au Salvador et l’Equateur (28 et 31 mars), il a depuis joué l’intégralité des trois rencontres de son club. 270 minutes en six jours, avec deux buts à la clé. Plutôt pas mal pour un éclopé. Un petit miracle rendu possible non pas par le staff médical, mais par les anciennes chaussures du quadruple Ballon d’Or, renforcées au niveau de la zone sensible, et qu’il a ressorties du placard au retour de la trêve internationale.

Apte, mais dans quelle forme ?

Le PSG devra donc composer avec l’arme fatale catalane. Dont les deux buts inscrits consécutivement face à Alméria puis Séville, dans son style caractéristique, ont de quoi donner des sueurs froides à l’arrière-garde parisienne. Pourtant, aussi élégantes soient-elles, ces deux réalisations ne masquent pas un constat rassurant pour Laurent Blanc : Messi n’a pas retrouvé son état de forme d’avant-blessure.

Depuis 2015, le numéro 10 barcelonais marchait sur l’eau, aussi bien dans le but que dans les dribbles et le jeu : 17 buts en 10 matches de Liga sur la période avant que De Michelis ne vienne lui chatouiller la cheville en Ligue des champions. Ont suivi en Clasico anonyme, un match très moyen contre Vigo, puis les deux matches durant lesquels il a trouvé le chemin des filets, sans briller par ailleurs. Même à 80% ou 90%, Messi est un poison. Mais la marge qui le sépare de sa forme optimale, quelle qu’elle soit, aura forcément son importance.