PSG-Bruges: la courte victoire parisienne, synonyme de qualification pour les huitièmes

Sans briller, à l'image d'un Mbappé peu inspiré, le PSG a tout de même battu Bruges ce mercredi soir en Ligue des champions (1-0, sur RMC Sport), décrochant sa qualification pour les huitièmes de finale dès la quatrième journée. Icardi a encore marqué, Navas a lui été décisif en seconde période.

Pour les vrais frissons, pour l'incertitude, on attendra le tour suivant. Paris n'a pas encore le temps pour cela. Après seulement quatre journées de Ligue des champions, le PSG a validé ce mercredi soir sa qualification pour les huitièmes de finale. Il avait déjà battu le Real (3-0), s'était imposé à Galatasaray (1-0), avant d'écraser le Club Bruges (5-0): il a poursuivi son sans-faute lors du retour face au leader du championnat belge, gagnant sur la plus petite des marges (1-0).

Le score en témoigne, tout n'a pas été parfait sur la pelouse ce coup-ci. Mais le bilan européen du club parisien, lui, l'est. Le PSG compte désormais douze points sur douze, il a marqué dix buts, n'en a pris aucun. Le seul enjeu de la phase de poules sera désormais pour lui de finir devant le Real, relégué à cinq unités. La cerise sur un beau gâteau.

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Icardi a encore marqué, Navas a arrêté un penalty

Du côté des points positifs, en plus de la qualification, on évoquera une nouvelle fois Mauro Icardi. En concurrence avec un Edinson Cavani de retour sur pieds, l'Argentin a été préféré à l'Uruguayen à la pointe de l'attaque parisienne. Et il a vite donné raison à Thomas Tuchel. Dans son style habituel - discret dans le jeu, à l'affût sur chaque occasion dangereuse - Icardi a encore ouvert le score à la 22e, reprenant en renard un centre de Dagba manqué par Di Maria et Deli. A l'image d'un Mbappé brouillon, Paris n'avait pas été brillant jusqu'alors (il ne l'a pas été après non plus), ce qui rend encore plus importante la présence d'un finisseur de ce calibre. L'ancien Intériste, acclamé par le Parc à sa sortie à la 71e (en boitant), en est désormais à quatre buts en quatre matchs de C1 avec le PSG, et huit toutes compétitions confondues.

Paris se félicitera aussi d'avoir une nouvelle fois préservé sa cage inviolée sur la scène européenne. Et pour cela, c'est Keylor Navas qu'il peut remercier. Peu sollicité en première période, le Costaricien a été vigilant sur sa première intervention à la 50e, se couchant superbement sur une frappe contrée de Dennis, et se relevant très vite pour gagner son duel avec Okereke. Surtout, il a arrêté (et bloqué) un penalty de Diagne à la 76e, après une faute de Thiago Silva dans la surface. De quoi éteindre les premières critiques entendues le week-end passé, suite à sa prestation décevante à Dijon. 

Mais l'ancien portier du Real, comme Icardi, comme Mbappé et les autres, sait qu'il ne sera pas jugé sur ses prestations automnales. Oui, le PSG a assuré l'essentiel. Mais pour qu'il passe un cap, c'est à partir de février qu'il faudra briller.

CC