Real Madrid: Benzema raconte les secrets de sa folle panenka contre Manchester City

Le 26 avril dernier, lors de la demi-finale aller de Ligue des champions contre Manchester City, Karim Benzema a permis au Real Madrid de revenir à 4-3 grâce à une sublime panenka en fin de match. Dans une interview accordée à l’UEFA ce lundi, l’attaquant français a décrypté ce geste.

La panenka de Karim Benzema contre Manchester City comme si vous étiez dans la tête de l’attaquant du Real Madrid. À moins de deux semaines de la finale de la Ligue des champions contre Liverpool (samedi 28 mai à 21h), l’international français a accordé une interview à l’UEFA ce lundi dans laquelle il revient en détails sur son penalty inscrit dans le money-time contre les Skyblues, en demi-finale aller, le 26 avril. Alors que les Merengue étaient menés 4-2, l’ancien Lyonnais avait ramené les siens à 4-3 sur une sublime panenka.

"J'essayais depuis longtemps et j'attendais le bon moment, dans un match comme celui-ci avec beaucoup de pression. De cette façon, la pression est partie, confie KB9. Il y avait de la pression, c'est normal. Mais une bonne pression, c'est une sorte de pression qui vous permet de faire ce genre de choses. C'est mon opinion, je ne sais pas pour les autres. (...) J’ai posé le ballon et je savais que j'allais le faire. Je ne pensais à rien d'autre, je ne pensais qu'à le faire", poursuit Benzema, tout en assurant que le niveau des gardiens, "de plus en plus performants", le pousse à tenter ce genre de geste.

"Je suis tellement concentré que je n'entends plus rien"

Sur les images de ce penalty complètement dingue, on voit que Benzema fixer l’arbitre jusqu’au coup de sifflet de ce dernier. "Je fais toujours ça. Pas seulement cette fois-là. Si je ne le fais pas, je ne le vois pas et je ne l'entends pas. Je suis tellement concentré que je n'entends plus rien. Je suis juste concentré sur mon action et sur ma rigueur, en espérant que le ballon rentre."

"J'ai gardé les yeux sur le ballon parce que c'était une belle frappe. C'est pour cela que je le regardais, pas parce que je pensais qu'il allait toucher la barre, mais parce que c'était une belle frappe"

Un autre détail interpelle à propos de cette action entrée dans la légende. Jusqu’au bout, Benzema accompagne le ballon du regard. Un élément qui traduit une crainte de voir le ballon heurter la barre transversale ? "Non, ce n'était pas le cas, pas du tout, rétorque le buteur madrilène. J'ai gardé les yeux sur le ballon parce que c'était une belle frappe. C'est pour cela que je le regardais, pas parce que je pensais qu'il allait toucher la barre, mais parce que c'était une belle frappe. J'ai simplement regardé et attendu avant de pouvoir célébrer le but." Comme n’importe quel amoureux du beau football, en somme.

F.Ga