Real Madrid: "Mbappé, c’est à gauche ou sur le banc", s'emporte Riolo

Le Real Madrid s’enfonce dans la crise. Dix jours après la grosse claque reçue à domicile face au Barça (0-4) lors du Clasico en Liga, les Merengues ont de nouveau coulé face à l’AC Milan (1-3) en Ligue des champions. Pour Daniel Riolo, éditorialiste sur RMC, l’un de problèmes majeurs de l'ogre espagnol réside dans le positionnement de Kylian Mbappé à un poste d’avant-centre qui n’est pas le sien, selon lui.
"Mbappé n’est pas et ne sera jamais un numéro 9"
"Tu joues sans avant-centre parce que - c’était le cas l’année dernière, c’est le cas en équipe de France et ce sera le cas au Real, je me tue à le dire depuis des mois -, Mbappé n’est pas et ne sera jamais un numéro 9", lance Daniel Riolo. "Exactement comme tous les autres sont prisonniers de ce truc-là, Ancelotti est dans la même prison. Je vais redire une phrase que j’ai répétée 150 fois: Mbappé, soit c’est à gauche, soit c’est sur le banc. Et à gauche, il y a mieux que lui en ce moment puisque Vinicius a le privilège de l’antériorité et des performances, donc ça va aller sur le banc parce que ça ne peut pas être autrement. Ce n’est pas un 9, il y en a un sur le banc (Rodrygo, NDLR) et il va falloir le faire jouer. Est-ce qu’Ancelotti peut assumer une telle décision? Le Real est un grand club et capable d’assumer une telle décision mais ils ne peuvent pas continuer comme ça, ça crève les yeux."
Daniel Riolo poursuit en estimant qu’il sera l’heure de tirer un constat après avoir effectué des changements offensifs dans le onze. "S’ils n’y arrivent pas en mettant Rodrygo, en sortant Mbappé pour de retrouver une équipe construite de manière un peu similaire à celle de l’année dernière, ça voudra alors dire qu’on est à une fin de cycle", explique-t-il. "Ce qui ne serait pas gravissime parce que ça arrive dans l’histoire des clubs. Quand tu es repu de victoires, que tu as gagné autant de Ligues de champions, tous ces joueurs ont eu tellement de succès, ça arrive d’être supplanté par d’autres qui ont le droit de bien travailler. Ce ne sera pas un mal de voir le Barça ou Liverpool meilleurs. Mais avant d’en arriver à ce constat, il va falloir qu’Ancelotti se dise: qu’est-ce que je fais? Parce qu’il fait des trucs pas normaux en ce moment."
Avec cette deuxième défaite en quatre matchs en Ligue des champions (après celle à Lille, 1-0), le Real Madrid, tenant du titre et détenteur du record de victoires dans la compétition (15), pointe seulement à la 17e place du classement.