Real-Manchester City: "Je ne sais pas si c’est pardonnable", Demba Ba tacle le PSG au sujet de Camavinga

Son visage reste associé à un mauvais souvenir pour le PSG. En avril 2014, Demba Ba a brisé les rêves des Parisiens en qualifiant Chelsea pour les demi-finales de la Ligue des champions. Un but décisif, inscrit dans les dernières minutes, à la saveur spéciale pour l’international sénégalais. Né à Sèvres (Hauts-de-Seine), en région parisienne, l’ancien avant-centre (à la retraite depuis l’été dernier) n’a jamais caché son affection pour le club de la capitale. Il a même expliqué en être un fervent soutien.
C’est avec ce regard de supporter rouge et bleu que Demba Ba a suivi la qualification du Real Madrid en finale de la Ligue des champions, mercredi à Bernabeu. Après avoir été battus 4-3 à l’Etihad Stadium, les joueurs de Carlo Ancelotti l’ont emporté 3-1 en prolongation. Au terme d’un nouveau scénario renversant. Une fois de plus, Eduardo Camavinga est entré en cours de jeu. Et une fois de plus, le gamin de 19 ans a changé le visage de son équipe.
Des milieux de terrain décevants au PSG
Avec sa sérénité, sa vista, sa palette technique et son volume de jeu, l’international français (3 sélections, 1 but) a régalé l’assistance. Et permis au Real de s’offrir une énième soirée magique. De quoi laisser des regrets aux Parisiens, qui ont également fait les frais du talent de l’ancien Rennais en 8e de finale retour. L’été dernier, les champions de France avaient une ouverture pour recruter le natif d’Angola (de parents congolais). A un prix largement abordable pour leurs finances. Mais après avoir enrôlé librement Georgino Wijnaldum, ils n’ont pas été au bout des négociations avec leurs homologues bretons.
De quoi désoler Demba Ba. "PSG pardon, mais je ne sais pas si pour Camavinga c’est pardonnable", a écrit l’ex-joueur des Lions de la Téranga sur les réseaux après Real-City. Avec un émoji qui se tient le visage de dépit. A l’heure où Camaving enchante Bernabeu, Paris boucle une saison où son entrejeu a donné d’inquiétants signes de faiblesse. Hormis Marco Verratti, personne n’a réussi à se rendre indispensable dans ce secteur, à l’image de Danilo Pereira, Ander Herrera, Leandro Paredes ou Georgino Wijnaldum.