RMC Sport

Bordeaux: décision attendue la semaine prochaine pour les Girondins, qui se considèrent en Ligue 2

placeholder video
L'état-major des Girondins de Bordeaux est passé devant le Tribunal de Commerce ce vendredi. Le jugement a été mis en délibéré à mardi. L'audience prévue devant le CNOSF est elle repousée à jeudi prochain. En attendant, Gérard Lopez assure que le club est en Ligue 2.

Les Girondins de Bordeaux se sont défendus devant le tribunal de commerce ce vendredi. Toujours dans l'attente d'une décision définitive concernant leur avenir, le club de Gérard Lopez en saura plus la semaine prochaine, puisque le jugement a été mis en délibéré à mardi. Une nouvelle audience aura probablement lieu ce jour-ci, ce qui décale le passage devant le CNOSF à jeudi.

Au cours d'une conférence de presse, Gérard Lopez, son avocat Laurent Cotret et le directeur général Thomas Jacquemier ont évoqué les problèmes que posent les nouveaux délais du calendrier de conciliation et de saisine du CNOSF: "Par la saisine du CNOSF, ils ne peuvent juger que la situation par un état des lieux de l’entreprise telle qu’elle est. Actuellement, nous sommes en L2", a rappelé Lopez.

"Ce qui est jugé, ce sont nos derniers accords en date, martèle Thomas Jacquemier. Un retraitement de la dette conséquente avec 40 millions d'euros de la dette qui sortent du périmètre du club. En plus, les 14 millions d'euros demandés par la DNCG sont sur un compte séquestre utilisable à la discrétion du club. Cela renforce considérablement notre dossier."

"On veut que la justice soit rendue"

Pendant deux heures, l'état-major des Girondins a défendu son dossier, en n'excluant pas la menace d'une plainte au pénal si la rétrogradation en National 1 est confirmée.

"Pour n’importe quel président d’un club pro en France, bloquer 24 millions d'euros n’est pas commun. Cela montre ma détermination à laisser ce club en L2 et pouvoir préparer notre saison. Si le club venait à descendre en N1, c’est l’équivalent de la liquidation du club, souligne Gérard Lopez. A ce moment-là, c’est aussi une responsabilité fiduciaire. Il ne resterait pas d’autre choix que d’attaquer en dommage et intérêt auprès de la justice."

Le propriétaire du club veut également que la situation des Girondins soit traitée de "façon juste." "On n’a jamais demandé de traitement de faveur. Que les erreurs manifestes des précédentes décisions soient corrigées. Les salariés sont dans une situation de malaise, de mal être car le Club peut disparaître. On veut que justice soit faite, rien d’autre. Cette histoire serait terminée si il n’y avait pas eu d’erreurs. Notre dossier est encore meilleur donc on veut que la justice soit rendue."

AS, avec Romain Asselin