RMC Sport
EXCLU RMC SPORT

Bordeaux: "La facilité pour M.Lopez, c'est d'aller au bout de sa bêtise et de se mettre en liquidation", tacle Laslandes

placeholder video
Invité de l'After Foot sur RMC, l'ex-attaquant international français Lilian Laslandes a poussé un coup de gueule sur "l'identité" des Girondins de Bordeaux, qu'il juge en perdition. Pour lui, la rétrogradation en National 1 pourrait être un mal pour un bien.

"L'identité des Girondins a complètement disparu". Après la confirmation de la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National 1 pour raisons financières, l'ancienne gloire Lilian Laslandes a exprimé son amertume dans l'After Foot sur RMC. "Le problème, c'est comment les personnes gèrent ce club", a fustigé l'ex-international français, champion de France 1999 avec le maillot marine et blanc.

"La facilité pour M. Lopez (le président, ndlr), c'est d'aller au bout de sa bêtise, de se mettre en liquidation judiciaire et terminé. Il ne devra rien à personne", estime Lilian Laslandes. "À part les supporters, il n'y a plus d'amour pour le maillot, pour l'écusson. (...) Avant d'acheter, il faut savoir ce qu'on achète, ce qu'est le club, l'historique, la ville", grince en outre l'ancien joueur, aujourd'hui âgé de 50 ans.

Laslandes aimerait des "investisseurs de la région"

Pour appuyer son propos, Lilian Laslandes, 234 matchs au compteur avec les Girondins, met en avant le fait qu'il n'a "pas le droit d'entrer au Haillan pour voir un entraînement". Il note aussi que "des gens qui travaillent depuis 20 ans à la cuisine ont été virés" pour avoir discuté avec les footballeurs. "On n'a plus notre identité, on n'est plus là", déplore-t-il.

Alors pour la survie du club, Lilian Laslandes s'interroge sur la nécessité de voir le club tenter de s'accrocher à la Ligue 2 avec des recours: "Il vaut peut-être mieux aller en National et avoir des investisseurs de la région puis, comme Strasbourg, repartir avec des vraies valeurs d'ici. Que des jeunes du club et de la région aient encore envie de porter ce scapulaire".

JA