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OM-OL : Thiriez veut frapper fort et alourdir les sanctions

Frédéric Thiriez s’est exprimé ce lundi face à la presse au lendemain des incidents qui ont émaillé le match entre l’OM et l’OL au Vélodrome (1-1). Le président de la Ligue de football professionnel a évoqué la possibilité de durcir les sanctions contre les clubs concernés.

Au lendemain des incidents qui ont émaillé OM-OL, en clôture de la 6e journée de Ligue 1 (1-1), Frédéric Thiriez est venu s’exprimer face aux médias. Visage grave et ton solennel, le président de la Ligue de football professionnel a tapé du poing sur la table. « Le foot a montré ce qu’il y a de pire », a-t-il lâché en préambule, avant de rappeler à l’ordre les dirigeants de Marseille : « Quand les clubs font leur travail, ça marche. Là, ça n’a pas marché. Il faut reprendre le contrôle de son public et notamment des virages. Il n’est pas raisonnable que le club et les responsables de la sécurité d’un match ne sachent pas qui est dans les tribunes. »

Vers des amendes plus lourdes

Pour lutter contre ces débordements, le dirigeant de 63 ans a évoqué l’hypothèse de nouvelles sanctions, notamment financières : « La commission de discipline se réunira dès jeudi pour évoquer ces incidents, en présence des représentants du club de Marseille. Elle prendra les mesures qu’elles pensent justes. Je m’interroge, pour l’avenir, sur la pertinence de notre arsenal de sanctions. Apparemment, on ne va pas assez loin. Ne faut-il pas davantage frapper au portefeuille ? Les amendes actuelles paraissent bien légères par rapport aux incidents. Elles sont d’un montant trop modeste. Je me demande s’il ne faut pas passer à quelques zéros de plus… »

Des retraits de points plus fréquents

Thiriez a également laissé planer la menace du retrait de points pour les clubs qui n’assureraient pas correctement la sécurité dans leur stade. « Ça peut paraitre injuste parce que cela sanctionne les joueurs, qui n’y sont pour rien la plupart du temps. Mais il y a déjà eu de précédents. Ne faut-il pas être plus sévère dans cette direction ? Je parle pour l’avenir, pas pour les affaires en cours. »

La sécurité en question

Le patron de la LFP a enfin profité de sa prise de parole pour adresser un message aux pouvoirs publics : « La sécurité, c’est l’affaire de tous. Nous avons besoin de l’appui des ministères, des juges. Il faut nous aider. En matière de sécurité, il ne faut baisser la garde. Là-dessus, je serai intraitable, même si ça ne me rend pas toujours populaire. »