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Platini défend le bilan de Blatter

Michel Platini

Michel Platini - AFP

Interviewé sur beIN Sports ce mercredi, Michel Platini est revenu sur sa suspension et sur le cas de Sepp Blatter, l’ancien président de la Fifa. Dont le Français défend le bilan malgré plusieurs années passées à critiquer le Suisse.

Il a longtemps été son acolyte. Puis il s’est éloigné du personnage, dans les faits comme dans les déclarations. Au fil des années, les relations de Michel Platini avec Sepp Blatter sont passées du très chaud au très froid. Au point que le Français avait affirmé que « tout (était) parti de Blatter, qui voulait (s)a peau » après avoir été suspendu par la Fifa en fin d’année dernière. Quelques mois plus tard, le discours de celui qui redeviendra président de l’UEFA si sa suspension est levée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) a un peu changé.

Interrogé ce mercredi par beIN Sports, Platini s’est lancé dans une sorte de réhabilitation du bilan de Blatter. « On lui a fait un gros procès. Peut-être qu’il a fait des bêtises, et peut-être que moi aussi, mais ce qu’il a fait pour le football était quelque chose de bien, estime l’ancien capitaine et numéro 10 des Bleus. Ce sport, le premier au monde, marche très bien aujourd’hui. » Toujours suspendu pour six ans (la peine a été réduite de deux ans par la commission des recours de la Fifa) dans l’affaire du versement controversé de deux millions de francs suisses en 2011, Platini espère maintenant voir le TAS lever la sanction. Et sa volonté de se battre reste intacte.

« Des gens m’ont voulu du mal »

« Ça paraît inimaginable depuis le début, se lamente-t-il. C’est un truc scandaleux, une injustice énorme. Il y a des gens qui m’ont voulu du mal, et puis voilà… Pourquoi un tel acharnement ? Pour ne pas que je prenne les rênes du football mondial. J’aurais peut-être changé beaucoup de choses et il y a beaucoup de gens qui ne voulaient peut-être pas ça. Donc ils ont trouvé un truc déloyal, qui est une honte. C’est comme ça. Mais je n’aime pas l’injustice et je me bats contre elle. Je veux blanchir mon cas par rapport à une injustice énorme. J’attends le TAS et je pense que ce sera fin avril. Je suis confiant car je ne sais toujours pas ce que j’ai fait. J’espère qu’ils me diront quelle est ma faute. » Le sens de la formule jusqu’au bout.