Manchester United: "Parfois j'ai envie de démissionner, parfois de rester 20 ans", la sortie cash d’Amorim après l'humiliation en Coupe d'Angleterre

Ruben Amorim, l’entraîneur portugais de Manchester United, a livré vendredi une déclaration sans filtre sur son état d’esprit après l’élimination surprise des Red Devils face à Grimsby, équipe de quatrième division, en coupe de la Ligue. Entre frustration et passion, le technicien de 40 ans oscille entre le désir de partir et l’envie de rester longtemps à Old Trafford, alors que son équipe peine à lancer sa saison de Premier League malgré des recrutements XXL.

Mercredi dernier, Manchester United a vécu un véritable coup de tonnerre en s’inclinant aux tirs au but face à Grimsby (2-2, 12-11 tab) après une prestation en dents de scie. Ruben Amorim, déjà sous pression depuis son arrivée en novembre 2024, n’a pas caché sa frustration. Les médias britanniques ont immédiatement évoqué un possible départ du Portugais, relançant les spéculations autour de son avenir.

"Parfois j'ai envie de démissionner, parfois j'ai envie de rester ici pendant vingt ans", a-t-il reconnu vendredi en conférence de presse, illustrant l’ambivalence de son état d’esprit face aux hauts et bas d’une équipe encore en construction.

Des recrues XXL qui n’ont pas encore trouvé leur rythme

Cet été, Manchester United a investi plus de 240 millions d’euros pour renforcer son attaque avec les arrivées de Matheus Cunha (75 M€), Bryan Mbeumo (80 M€) et Benjamin Sesko (85 M€). Pourtant, les résultats ne suivent pas et les Red Devils restent toujours à la recherche de leur première victoire en Premier League.

Le technicien portugais insiste sur la patience et la progression : "Il y a des moments où je déteste mes joueurs, parfois je les aime ; c’est ma manière de faire. On doit s’améliorer, moi le premier. " L’ancien entraîneur du Sporting Portugal tente de transmettre sa vision malgré des débuts chaotiques, conscient que la pression médiatique et populaire autour du club est énorme.

Entre frustration et résilience, le cap vers Burnley

Après le match nul à Fulham (1-1) et l’élimination en coupe face à une équipe de quatrième division, Amorim sait que la critique est intense, mais il se projette déjà sur le prochain rendez-vous : la réception de Burnley samedi, lors de la 3e journée de championnat. "C’est un nouveau match. On doit se concentrer sur ce que l’on peut contrôler ", a-t-il affirmé, rappelant que sa méthode, parfois brutale dans l’expression, fait partie de son caractère et de sa philosophie de management.

Maxence Mullié avec AFP