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Vente de Chelsea: le copropriétaire des Lakers pourrait faire une offre

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Une offre de Todd Boehly, copropriétaire des Lakers (basket) et des Dodgers (foot US), est attendue dans les prochains jours du côté de Chelsea.

Un groupe d'hommes d'affaires dirigé par Todd Boehly, milliardaire américain copropriétaire des Los Angeles Lakers (basket) et des Los Angeles Dodgers (baseball) devrait faire une offre pour racheter Chelsea, affirme ESPN vendredi après-midi. Boehly serait accompagné dans cette opération par le milliardaire suisse Hansjorg Wyss, qui avait révélé en début de semaine avoir été approché pour racheter les Blues, et d'un autre homme encore inconnu.

Le média britannique ajoute que Roman Abramovich demanderait au moins trois milliards de livres sterling pour céder le club qu'il a acquis en 2003, et dont il a annoncé devoir se séparer mercredi soir, en raison de la montée des tensions en Ukraine. Abramovich, oligarque russe réputé proche de Vladimir Poutine, a dû rentrer au pays pour éviter la politique de sanctions mise en oeuvre par le gouvernement britannique.

À la tête d'une fortune de 4,7 milliards de livres

Todd Boehly, qui avait déjà eu des entretiens avec Chelsea pour racheter le club londonien en 2019, dispose d'une fortune de 4,7 milliards de livres sterling (5,6 milliards d'euros). L'Américain de 46 ans, en plus de ses activités dans le sport, préside deux sociétés d'investissement (Elridge Industries et Hollywood Foreign Press Association). ESPN ajoute que le patron des Lakers était à l'époque prêt à fournir environ 2,2 milliards de livres à Abramovich et que le consortium ne serait pas disposé à payer plus que cette somme compte tenu des circonstances dans lesquelles le Russe vend le club.

Les candidats au rachat du tenant du titre de la Ligue des Champions doivent soumettre une proposition avant le 15 mars, date imposée par la société américaine Raine Groupe, choisie pour s'occuper de la vente.

En plus de Hansjorg Wyss, le nom de Jim Ratcliffe (fondateur d'INEOS) a également été cité parmi les potentiels intéressés, mais un porte-parole du groupe de pétrochimie britannique a réagi en affirmant que le propriétaire de l'OGC Nice n'était pas concerné par cette opération.

Par Hugo Rondet