AC Milan: "C’est un cirque", Fonseca agacé par les trois penalties sifflés face à la Fiorentina

L’éclaircie n’a pas duré longtemps pour l’AC Milan. Après deux victoires de rang, les Lombards ont rechuté à Leverkusen (1-0) mardi en Ligue des champions puis dimanche sur le terrain de la Fiorentina (2-1) en Serie A. Et le scénario a beaucoup agacé Paulo Fonseca.
Son équipe a manqué deux penalties par Théo Hernandez (45e+1) et Tammy Abraham (56e), mis en échec par David De Gea, alors que Mike Maignan a aussi repoussé la tentative de Moise Kean (22e) plus tôt dans la rencontre. Au-delà de cette incroyable série de ratés, Fonseca déplore les coups de sifflets trop systématiques de l’arbitrage moderne.
"Chaque moindre contact est un penalty"
"Je ne veux pas contribuer à ce cirque", a-t-il déploré. "J'aime le football mais chaque moindre contact est un penalty. Le football n'est pas comme ça." L’ancien entraîneur lillois a tout de même regretté de ne pas avoir profité de l’aubaine. "Jusqu'à aujourd'hui, nous avons bien joué en jouant ainsi. La Fiorentina n'a pas créé beaucoup d'occasions, nous en avons manqué une grosse, nous ratons deux penalties et encaissons un but comme le dernier… Cela devient difficile de gagner malgré beaucoup de création."
Rien ne s’est donc passé comme prévu pour Milan notamment sur l’identité des tireurs de penalties, qui n’étaient pas ceux attendus. "Notre tireur des penalties est Pulisic, je ne sais pas pourquoi les joueurs ont changé d'avis. Je lui ai parlé et je lui ai dit que cela ne devrait plus se reproduire", a ajouté Fonseca.
Le milieu américain s’est rattrapé de ne pas avoir pris ses responsabilités à 9,50m en égalisant d’une superbe reprise sur un centre de Théo Hernandez (1-1, 60e) après l’ouverture du score de l’ancien Bordelais Yacine Adli (1-0, 35e). Mais cela n’a pas suffi puisqu’Albert Gudmundsson a donné la victoire à la Viola (2-1, 73e). "C’est difficile d'expliquer comment nous avons encaissé le dernier but", a encore pesté Fonseca. "En première mi-temps, nous n'avons pas bien fermé les espaces. Et sans agressivité, nous nous sommes tendus et avons perdu les deuxièmes ballons."