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Bordeaux: "Le mercato est bon", estime Gérard Lopez, qui "continue à travailler"

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Au lendemain de la clôture officielle du mercato, Gérard Lopez, le président des Girondins de Bordeaux, se félicite d’un bilan "bon mais pas parfait" et ne ferme pas la porte à de nouvelles arrivées.

Après une courte nuit, puisqu’il s’est "couché à 4h du matin", Gérard Lopez, président des Girondins de Bordeaux, était au rendez-vous en conférence de presse, ce mercredi, pour dresser le bilan du mercato qui s’est terminé la nuit dernière, en marge de la présentation de Javairô Dilrosun et de Junior Onana. Plutôt satisfait de l’activité du club, qui a enregistré huit arrivées au cours de l’été et s’est redressé économiquement, il a déploré que des transferts, dont celui de Mustafa Mohamed, aient capoté dans les dernières minutes.

"Parfait, cela aurait été un ou deux transferts de plus"

"Le mercato est bon, a-t-il tranché devant les journalistes. Parfait, cela aurait été avec un ou deux transferts en plus. On est très satisfaits. Il ne faut pas oublier qu’on est partis dans cette aventure il y a cinq semaines (au moment du rachat du club), donc le travail fourni a été assez incroyable. On a aussi réussi à réduire la masse salariale de manière conséquente par rapport à l’an passé."

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Les prochaines semaines pourraient quand même toujours être agitées dans le sens des arrivées, la cellule de recrutement souhaitant toujours faire venir un attaquant de pointe. "Il nous manque des centimètres devant, c’était un choix d’essayer de faire un joueur de ce type-là, mais ça ne s’est pas fait, a reconnu Lopez. Après le mercato n’est pas fermé partout, il y a un joker possible, donc on continue à travailler."

Porozo pourrait arriver en janvier

Avant un éventuel nouveau venu, les Girondins comptent déjà huit recrues: les défenseurs Stian Gregersen, Timothée Pembélé, Ricardo Mangas et Gideon Mensah, les milieux Fransérgio et Junior Onana, ainsi que les ailiers Javairo Dilrosun et Alberth Elis. Mais le club a aussi vu le dossier de Mustafa Mohamed échouer dans les dernières heures, à cause d’un imbroglio entre Zamalek et Galatasaray, lui qui appartient au premier qui l'a prêté au club turc. "Mohamed, comme nous, a été un peu pris par surprise. Ce qui me fait mal au cœur, c’est que le joueur a été touché et est triste. Il a été pris dans un truc qu’il ne contrôlait pas", a regretté Lopez.

Bordeaux n’a pas non plus réussi à vendre son buteur sud-coréen Hwang, qui a refusé d’aller jouer en Russie. Prenant une place extra-communautaire, il a empêché la venue de l'Equatorien Jackson Porozo, qui avait pourtant passé sa visite médicale à Bordeaux. "Pour Porozo, il a fallu travailler sur le deal jusqu’à la dernière minute et, à la fin, on avait plus le temps, a développé Lopez. C’est un joueur qu’on apprécie beaucoup. […] Il pourrait venir par exemple en janvier." Porozo évolue en effet à Boavista, autre club propriété de Gérard Lopez.

Des offres pour Costil et Otavio

"On avait une bonne offre pour Hwang, qui est un joueur qui pour nous compte, a-t-il poursuivi. Ce n’était pas un joueur qu’on voulait absolument voir partir, sauf offre conséquente, mais celle qu’on a eu l’était. […] Il n’y a finalement pas eu de départ. Mais sportivement, on ne s’est pas amoindris, au contraire, il connaît bien le championnat, c’était notre meilleur buteur l’année passée."

Surtout, Lopez se satisfaisait d’avoir pu équilibrer ses comptes en réalisant de belles ventes, tout en gardant "sa colonne vertébrale". Les Girondins ont ainsi vendu Yacine Adli (10 millions à l’AC Milan, mais prêté à Bordeaux dans la foulée) et Toma Basic (7 millions, à la Lazio) et touché une partie du transfert de Gaëtan Laborde. "On a vendu et touché pas loin de 20 millions, dépensé la moitié, donc on est largement dans les clous. On a aussi très bien travaillé avec la DNCG, donc à aucun moment on a été dans une situation où un joueur n’aurait pas été accepté", s’est réjoui le président.

Des offres étaient également sur la table pour Benoît Costil et Otavio, deux des cadres du vestiaire, mais Bordeaux n’a pas donné suite.

Corentin Parbaud Journaliste RMC Sport