Equipe de France féminine: Thierry Henry explique pourquoi il a refusé le poste de sélectionneur des Bleues

Que va-t-il faire désormais ? Tout le monde se pose la question. Annoncé sur les tablettes du Paris Saint-Germain, où il était question d’un ticket avec le technicien allemand Julian Nagelsmann, Thierry Henry cultive le mystère sur sa situation. Consultant à la télévision, a-t-il envie de retrouver un banc ? Assurément. Mais pas n’importe où. Interrogé par le Los Angeles Times, Thierry explique qu'il a refusé d'être sélectionneur de l'équipe de France féminine, car il ne se sentait pas qualifié pour ce poste: "Aurais-je pu apprendre à ce poste ? Oui. Mais cela n’aurait été juste pour personne", estime l’ancien joueur emblématique d’Arsenal, champion du monde et d’Europe avec l’équipe de France. Henry fait sans doute référence à son inexpérience dans le football féminin et ce que lui aurait imposé le calendrier, avec l'arrivée d'une échéance très importante dès cet été.
Thierry Henry intéressait la 3F pour prendre la suite de Corinne Diacre, évincée le 9 mars. Mais c’est finalement Hervé Renard qui a été nommé sur le banc des Bleues, après avoir quitté son poste à la tête de l’Arabie Saoudite, en prévision de la Coupe du monde qui attend l’équipe de France féminine cet été (du 20 juillet au 20 août) en Australie et en Nouvelle-Zélande. Un temps pressenti pour épauler le favori à la succession de Christophe Galtier, Thierry Henry s’est exprimé sur l’intérêt potentiel du PSG pour son profil samedi, avant la finale de la Ligue des champions. S’il n’a pas fermé la porte à cette éventualité, on comprend à travers son propos que la perspective de le voir s’asseoir sur le banc du club de la capitale aux côtés de Julian Nagelsmann s’éloigne inexorablement.
Les discussions avancent avec l’ancien entraîneur du Bayern Munich, remercié en mars par le club bavarois, mais l’affaire est loin d’être gagnée, selon les informations de RMC Sport et ce pour une raison très simple: aucun nom parmi ceux qui circulent ne fait consensus au sein de la direction du Paris Saint-Germain. Car Nagelsmann n’est pas le seul coach à faire l’objet de discussions en interne. S’il demeure le candidat le mieux placé parmi les profils identifiés, Luis Enrique continue d’être cité parmi les pistes crédibles, au même titre que Xabi Alonso, même si le dossier de ce dernier paraît plus complexe. Thiago Motta conserve aussi une belle cote auprès du président du Paris Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi.