Mercato: ces dix grands joueurs qui cherchent toujours un club

Hatem Ben Arfa (32 ans)
Il est peut-être le joueur le plus talentueux de cette liste. Sans club depuis la fin de son contrat avec le Stade Rennais le 1er juillet dernier, Hatem Ben Arfa est toujours à la recherche de la perle rare. A 32 ans, l’ancien milieu offensif du Paris Saint-Germain souhaite prendre son temps pour trouver chaussure à son pied gauche, lui que l’on annonçait proche de rejoindre la Serie A et la Fiorentina.
Sur Instagram, le Français s’est fendu mardi d’un message sans équivoque concernant son avenir proche. "Aucun challenge qui ne m’a été proposé ne m’a excité. C’est comme avec une femme : si elle ne t’excite pas, laisse tomber mon frère." Malgré son âge, Ben Arfa est toujours doté d’un talent indéniable et d’une capacité à dérouter sur les terrains… comme sur les réseaux sociaux.
Jérémy Menez (32 ans)
Parti tenter l’aventure mexicaine comme son pote André-Pierre Gignac, Jérémy Ménez aura passé une année et demi en demi-teinte au Club América. L’ancien Parisien de 32 ans n’aura joué que lors des six premiers mois avant de galérer, miné par les pépins physiques et une défiance de la part de ses propres coéquipiers.
Passé par Sochaux, Monaco ou encore Bordeaux, celui-ci n’exclut pas un retour en Ligue 1. "Oui pourquoi pas. J’ai 32 ans maintenant, on commence à se faire un peu vieux mais il y a toujours une grande motivation. Le plus important, c’est le projet et après, on verra bien. J’ai eu des offres et je vais y réfléchir cette semaine tranquillement", expliquait-il récemment à beIN Sports.

Claudio Marchisio (33 ans)
C'est probablement le joueur le plus fiable de cette liste. Malgré ses 33 ans passés, un Claudio Marchisio en forme serait un vrai plus pour n’importe quelle équipe, en tant que titulaire ou remplaçant de luxe. L’ancien joueur de la Juventus Turin a rompu son bail avec le Zénith Saint-Pétersbourg, où il évoluait depuis septembre 2018.
Seul bémol, ses petits soucis physiques qui ne lui ont permis de jouer que neuf matches, en tout et pour tout, avec le club russe. S’il a assuré avoir retrouvé la pleine possession de ses moyens, le métronome a refusé une offre du Jiangsu Suning, un club chinois qu’il juge "trop proche" de l’Inter Milan, également dans la galaxie Suning. Le milieu italien attend plutôt des offres européennes.
Yoann Gourcuff (33 ans)
Va-t-il un jour retrouver le niveau qui était le sien lorsqu’il avait mené les Girondins de Bordeaux à leur sixième titre de champion de France en 2009? Cela paraît peu probable, tant la carrière de Yoann Gourcuff aura été chaotique depuis. Une expérience ratée à Dijon après un passage mitigé à Rennes et frustrant à Lyon, et revoilà l’ancien international français (31 sélections) sur le marché.
Avec huit petits matchs de Ligue 1 à son compteur la saison écoulée, Gourcuff paraît toujours plus en perte de vitesse. A tel point que son père Christian, coach du FC Nantes, a confié à L’Equipe que la fin de carrière du meneur de jeu était proche. "Je ne parle pas pour lui, mais on sait que ça a une fin. Et finir à 33 ans ou 35 ans..."

Mathieu Flamini (35 ans)
Un temps, Mathieu Flamini n’était plus considéré que par son statut (erroné et contesté depuis) de footballeur le plus riche du monde, grâce à l’entreprise de biochimie GFBiochemicals spécialisée qu’il a créée en 2008. Mais Flamini est aussi et toujours un sportif, bien qu’il n’est participé qu’à trois rencontres de Coupe du Roi en début d’année avec Getafe, son dernier club. Libre depuis le 1er juillet, l’ancien milieu de terrain de l’OM et d’Arsenal veut prouver qu’il vaut encore quelque chose sur les terrains.
Guiseppe Rossi (32 ans)
L’un des grands gâchis du football européen. Promis à un grand avenir après six saisons pleines à Villarreal qui lui ont ouvert les portes de la Squadra Azzura (30 sélections), Guiseppe Rossi a été stoppé net dans son élan par plusieurs blessures aux ligaments croisés du genou droit. Désormais âgé de 32 ans, l’ancien joueur de Manchester United ou de la Fiorentina aimerait retrouver la joie de jouer au football en Italie, alors qu’Empoli, Frosinone ou encore la Cremonese, tous en Serie B, se sont montrés intéressés.
Fabio Coentrão (31 ans)
A un poste d’arrière gauche tant prisé en Europe, Fabio Coentrão postule en tant que joueur libre depuis son départ de Rio Ave, son club formateur. Avec un CV conséquent (Benfica, Real Madrid, Monaco, Sporting Portugal) et un statut de révélation de la Coupe du monde 2010 qui commence à remonter un peu, le Portugais de 31 ans possède un solide bagage. L’ASM avait tenté le coup lors de la saison 2015-2016, sans grand succès, mais le latéral lusitanien peut encore dépanner.

Rolando (33 ans)
Il restera pour les supporters de l’Olympique de Marseille celui qui a marqué le but de la qualification pour la finale de la Ligue Europa, un soir de mai 2018. Parfois solide, parfois moqué, Rolando aura passé quatre saisons sur la Canebière. Barré par la concurrence et relégué sur le banc par l’éclosion de Boubacar Kamara en défense centrale, le Portugais de 33 ans a quitté le club phocéen par la petite porte, libre, après une dernière saison où il n’aura disputé que 13 rencontres (toutes compétitions confondues). Le média lusitanien O Jogo croit savoir que Rolando serait tenté par un retour au pays, à Braga.
Keisuke Honda (33 ans)
Saviez-vous que Keisuke Honda occupait la double casquette de joueur pour le Melbourne Victory… et de sélectionneur du Cambodge? Deux activités assez difficilement compatibles, et qui auront finalement poussé l’ancien meneur de jeu de l’AC Milan et du CSKA Moscou, 33 ans, à ne pas prolonger l’aventure avec le club australien. Difficile toutefois de ne pas voir la star japonaise, 98 sélections et joueur au pied gauche soyeux, ne pas retrouver une nouvelle pige dans un nouveau championnat. Exotique, au moins.
Shinji Okazaki (33 ans)
L’imbroglio en a interpellé plus d’un. trente-quatre jours à peine après sa signature à Malaga contre 4 millions d’euros, Shinji Okazaki devait refaire ses valises. La raison? La masse salariale du club de D2 espagnole, encadrée, et qui a donc poussé la Ligue à ne pas homologuer le contrat de l’international japonais (33 ans, 119 sélections) du fait du salaire trop conséquent de l’ancien joueur de Leicester. Attaquant racé et jamais avare d’effort, Okazaki s’est montré beau joueur malgré tout. "Je ne regrette rien et je n’oublierai jamais le temps passé avec vous, a-t-il assuré aux supporters espagnols sur les réseaux sociaux. Si un jour j’ai l’occasion de rejouer avec Malaga, je n’hésiterai pas." En attendant, son CV a été remis sur la pile.