RMC Sport

VIDEO: ivre, Sampaoli dérape après un contrôle de police

placeholder video
Interpellé en état d'ébriété lors d'un contrôle routier, Jorge Sampaoli, le sélectionneur de l'Argentine, a dérapé en insultant un policier. Trois jours après, il a publié un communiqué pour s'excuser.

Décidément, Jorge Sampaoli va se brouiller avec tout le pays à ce rythme-là. Après Diego Maradona, voilà que le sélectionneur de l'Argentine a réussi à se faire un nouvel ennemi. Filmé par un conducteur qui passait par là, l'ancien entraîneur de Séville a dérapé avec un policier.

A lire aussi >> Argentine: Maradona dézingue une nouvelle fois Sampaoli

"Imbécile, tu gagnes 100 pesos par mois !"

Selon Olé, Sampaoli rentrait du mariage de sa fille Sabrina, mais contrairement à certaines rumeurs, il n'était pas au volant du véhicule. Visiblement en état d'ivresse, il n'aurait pas apprécié certaines remarques d'un policier : "Imbécile, tu gagnes 100 pesos (4,68 euros) par mois !" a-t-il même lâché pour lui faire signifier que son salaire était (sans aucun doute) infiniment supérieur au sien.

Pas de PV, mais un trajet à pied

Toujours selon le quotidien argentin, les policiers ne lui auraient pas adressé de procès verbal, mais Sampaoli a dû regagner son hôtel à pied. Triste fin de soirée pour le technicien de 57 ans.

Sampaoli publie ses excuses dans un communiqué

Trois jours après les faits, Jorge Sampaoli a transmis un communiqué, publié par plusieurs médias argentins où ce dernier s'excuse de ce dérapage verbal: "Je me sens totalement désolé de ce qu'il s'est passé au petit matin du 24 décembre, à la sortie du mariage de ma fille à Casilda (Argentine)" a-t-il écrit. "La colère, dans une discussion où j'étais en tort, m'a fait dire des choses qui ne représentent en aucun cas, ni mes convictions, ni mes pensées. Je comprends que les contrôles routiers, en Argentine, sont très importants pour la sécurité de tous. Les respecter sauvent des vies"

Il est également revenu sur les mots lâchés au policier: "Je veux particulièrement demander pardon à l'officier que j'ai attaqué verbalement. Je le ferai individuellement, comme je l'ai fait avec la municipalité de Casilda. En aucun cas, je juge une personne par ce qu'elle gagne. Le salaire ne représente pas les qualités ni la valeur de chaque être humain. Comme je l'ai dit, cela ne reflète pas mes valeurs, mais demander des excuses si. Ainsi je demande pardon à la société pour ce mauvais exemple".

AG