JO 2021 (judo): Agbégnénou à deux combats de la médaille d’or

La porte-drapeau n’a pas fait défaut. Clarisse Agbégnénou a signé un superbe début de compétition ce mardi aux Jeux olympiques de Tokyo. La Française s’est qualifiée sans trembler pour les demi-finales du tournoi nippon chez les moins de 63kg.
Dès son entrée en lice ce mardi, la quintuple championne du monde a donné le ton avec une victoire expéditive contre la cap-verdienne Sandrine Billiet. En à peine 20 secondes passées sur le tatami, la judokate de 28 ans a fait parler sa puissance pour l’emporter par ippon.
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Opposée à la rugueuse néerlandaise Juul Franssen en quarts de finale, Clarisse Agbégnénou a ensuite montré une belle maîtrise. Bien rentrée dans son deuxième combat, la Tricolore a mis un peu plus de deux minutes et trente secondes pour faire la différence. Sur un gros mouvement d’épaules, la numéro 1 mondiale de la catégorie a marqué un waza-ari. Derrière, la Française a verrouillé pour valider sa qualification pour le dernier carré des JO de Tokyo.
Une voie royale jusqu’au Graal?
Dominatrice face à ses rivales, Clarisse Agbégnénou a peut-être bénéficié d’un autre coup de pouce du destin en vue de la course au titre olympique. Sa principale concurrente, la Japonaise Miku Tashiro a pris la porte dès son deuxième combat de la journée face à la Polonaise Agata Ozdo-Blach. Battue par ippon, la numéro 3 mondiale est donc la première judokate nipponne à terminer ces Jeux de Tokyo sans médaille.
Si le chemin vers la médaille s’est ouvert, Clarisse Agbégnénou aura notamment à se méfier de la Slovène Tina Trstenjak, championne olympique à Rio en 2016. Mais avant de penser à une éventuelle revanche des Jeux brésiliens, le fer de lance de la délégation tricolore au Japon devra rester sérieuse pour sa demi-finale face à Catherine Beauchemin-Pinard.
Adversaire de la Française depuis les compétitions chez les juniors, la Canadienne ne l’a jamais battue en trois confrontations. Arrivée avec l'étiquette de grande favorite au Japon, Clarisse Agbégnénou a, pour le moment, parfaitement assumé son statut. A deux combats de la médaille d'or, la Française peut toucher son rêve du bout des doigts. La France peut croire à un deuxième sacre olympique à Tokyo.