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JO de Los Angeles 2028: vers une grande première autour du naming des sites olympiques

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La presse américaine révèle ce jeudi que pour la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques et paralympiques, Los Angeles 2028 va être autorisé à avoir des noms de sponsors d'entreprise sur les différents sites qui seront utilisés pendant les épreuves.

Le Comité international olympique (CIO) a décidé d'ouvrir les vannes pour générer une nouvelle source de revenus publicitaires pour les Jeux olympiques et paralympiques. Ce jeudi, le Los Angeles Times révèle que le CIO a autorisé Los Angeles 2028 à avoir des noms de sponsors d'entreprise accolés aux différents sites qui seront utilisés.

Ces contrats de naming - très courants aux Etats-Unis - avaient jusque-là toujours été limités par le CIO, pour limiter l'influence des sociétés sur l'événement. Pour autant, les grands sponsors comme Visa - la seule carte bancaire acceptée sur les différents stands - ou Coca-Cola sont depuis plusieurs années déjà présents partout. Mais les sites et terrains de compétition étaient à présents exempts de toute publicité.

Désormais, en vertu de ce nouvel accord sur le naming, les différents sites ne seront pas contraints d'adopter des surnoms temporaires ("Stade 2028" etc.). Dans le même temps, cela signifie que les coûts de signalisation devraient baisser, puisque déjà existante.

Le patron de LA28 emballés par les premiers contrats de sponsoring

Casey Wasserman, le président de LA28, a indiqué au Times que le comité d'organisation a des contrats représentant environ 70 % de l'objectif de 2,5 milliards de dollars de sponsoring national.

Les fonds provenant des nouvelles opportunités de naming s'ajouteront aux revenus précédemment estimés. Pour couvrir le budget de 7,1 milliards de dollars, LA28 a ajouté huit sponsors privés cette année, dépassant ainsi déjà le total de Paris 2024.

Les sites déjà sponsorisés pourront garder leur naming... à condition de devenir partenaire majeur des JO

Pour autant, pour les sites déjà sponsorisés, comme la Crypto.com Arena, le Stade BMO ou l'Intuit Dome à Inglewood, il faudra passer à la caisse pour conserver ses droits de naming pendant les JO et JP, en s'engageant comme partenaire majeur.

Dans le cas contraire, le site sera renommé sans sponsor. Le Honda Center conservera, par exemple, son nom pour la compétition olympique de volley-ball, suite à la signature d'un accord entre le constructeur automobile japonais et LA28 en juin.

CMP